Jour 13 - Départ pour Gili Meno

Jour 13 - Départ pour Gili Meno

  Mardi 4 Août 

Il est 8 h 30, le minibus navette nous attend devant le homestay. Nous embarquons les bagages et hop, nous voilà partis vers le port des fastboats de Amed.

Pour rappel nous avions fait les réservations auprès de l'hôtel, au tarif de 300 000 roupies par personne (21 €), transfert hôtel-débarcadère inclus. D'après ce que j'ai pu lire sur de nombreux comptes rendus de voyages je pense qu'il aurait été possible de trouver moins cher en ville.

Nous sommes arrivés au port d'embarquement. Nous ne nous occupons pas de nos valises : des femmes les déchargent du van et les mènent au bord de la plage. De notre côté, tout en surveillant les valises du coin de l'oeil, nous nous plions au formalités d'usage à savoir présentation des passeports et des tickets de réservation, puis nous patientons.

Notre bateau arrive : les bagages sont chargés sur le toit puis recouverts d'une bâche. Nous sommes invités à monter. Ici il n'y a pas de ponton : nous embarquons les pieds dans l'eau.

Il est 9 h 30, nous quittons Amed. Le départ se fait en douceur mais bien vite le rythme s'accélère : les chocs de la coque contre les vagues sont parfois très violents. Le trajet dure 45 minutes, nous n'avons plus qu'à prendre notre mal en patience... et si l'on a le mal de mer, on a toujours les sachets de plastique accrochés dans le bateau pour venir à notre secours !

Nous sommes arrivés à Gili Trawangan. Là débarquement des passagers pour Trawangan et pour Meno, puis embarquement de passagers pour Gili Air et Amed, destination finale du fastboat.

Toujours les pieds dans l'eau nous récupérons les bagages et partons à la recherche d'une solution pour rejoindre Gili Meno. Un bateau navette faisant la liaison Gili Trawangan - Gili Meno, au prix de 35 000 roupies (0,45 €) par personne existe mais le prochain départ n'est qu'à 16 heures, ce qui nous ferait patienter 5 heures. No panic, une multitude de rabatteurs est là pour vous proposer le trajet en bateau individuel. Encore une fois les négociations vont bon train et nous faisons affaire avec l'un d'entre eux pour un prix de 200 000 roupies (14 €).

et vogue le navire

le pilote consulte les coordonnées de notre hébergement
pour nous faire descendre au plus près

pendant ce temps je profite du spectacle

Nous sommes déjà au paradis : l'eau est translucide, les paysages sont magiques. La suite du séjour s'annonce sous les meilleurs auspices.

petite vidéo pour vous faire rêver

La traversée ne dure vraiment pas longtemps. Gili Trawangan, Gili Meno et Gili Air, situées entre Bali et Lombok, sont vraiment très proches l'une de l'autre. Voyez la carte.

nous longeons Gili Meno

Le pilote tente de nous déposer le plus près possible sur la plage. Bien que l'île ne soit pas très grande il ne faudrait pas qu'on soit obligés de la traverser de part en part en tirant les valises. 

Gili Meno vue du ciel

Dans le coin en bas à gauche vous pouvez voir un lac. Ses eaux sont très salées. Nous le contournerons à vélo les jours suivants et nous en garderons le souvenir de nombreuses piqures de moustiques.

Nous sommes arrivés. Le pilote nous dépose au bord de la plage.

Tout en traînant les valises nous voilà partis à la recherche du homestay. Ce n'est pas très long ni très difficile à trouver : Gili Meno se résume à une rue "principale" qui longe la plage. De là partent de nombreuses ruelles où sont nichés les hôtels. Le notre est ici, à quelques pas de la plage.

nous empruntons la petite rue qui mène au homestay

Nous sommes accueillis dès notre arrivée. Après nous avoir offert un jus de fruits bien frais et avoir réglé les détails adminstratifs, le gérant nous mène à notre cottage.

Voilà la "propriété" : ce sont des bungalows individuels plantés dans un jardin familial.

quelques recoins de la propriété avec l'accueil où nous prenions le petit déjeuner sur la photo de droite

la vue depuis notre terrasse

notre bungalow

notre terrasse

avec un tapis spécialement à mon intention

Les bungalows ne sont pas bien grands, le confort est relativement sommaire avec l'absence totale d'armoire pour ranger les vêtements et autres affaires mais bon, on n'y reste pas des journées entières et nous nous en sommes accommodés.

Nous avions pris l'option ventilateur : une chambre avec climatisation coûtait 2 fois plus cher. C'était juste au niveau température la nuit mais on a bien dormi quand même.

La salle de bains était elle aussi bien simple. En plus nous avons eu la désagréable surprise de voir qu'il n'y avait pas d'eau chaude, contrairement à ce qui était annoncé sur le site internet ! La douche froide du soir était bienfaisante après la chaleur de la journée mais la douche froide du matin était bien difficile à supporter. 

Pour plus d'infos concernant cette réservation consultez la rubrique Nos hébergements

Après avoir un peu débarrassé les valises et après une douche bien froide nous partons découvrir Gili Meno. Quelques minutes à pied et nous sommes déjà au bord de l'eau, sur la rue la plus animée de l'île, si l'on peut appeler ça animée. C'est en fait une succession de café, restaurants, kiosques de réservations en tout genre et, tout le long, des paillotes avec vue sur la mer pour y boire ou y manger.

Sur l'île, absence totale de véhicules à moteur. Le moyen de transport local est le cidomo, charrette tirée par des chevaux. Certaines sont purement destinées aux touristes et les cochers proposent de vous mener n'importe où sur l'île mais la majorité sont  utilisées par les locaux pour le transport de matériaux divers comme du bois, des outils, des parpaings.

Nous partons à la recherche d'un warung que Dominique avait sélectionné sur le net et qui avait de très bons avis : le Yaya warung. Pour le trouver il faut s'éloigner du centre et marcher environ 10 minutes en bord de mer. Nous nous installons sur une paillote et passons commande : 2 sandwichs poulet, 1 coca pour moi et un lemon ice pour Dominique. Le temps passe...On commence à avoir l'habitude en Indonésie. Finalement après 20 minutes d'attente nos boissons arrivent enfin. Les ennuis commencent lorsque Dominique se voit servir par erreur un lemon tea. Il en fait la remarque au jeune serveur qui a bien du mal à comprendre le problème, pour lui il n'y a pas d'erreur. Bref il repart avec le verre pour revenir 15 minutes plus tard ! Là on commence un peu à s'énerver, sans compter qu'on attend toujours nos sandwichs ! Ce n'est pas bien long à préparer tout de même des sandwichs ! un bout de pain et une tranche de poulet à l'intérieur et basta c'est fait. Miracle ils arrivent enfin après 45 minutes et oh déception, ce ne sont pas des sandwichs mais des salades qui nous sont servies !!!! Allez, terminé, on paie les consommations et nous partons. 

Nous allons quelques mètres plus loin, au Sentigi Café, toujours sur une paillote en bord de mer. Nous commandons des croque-monsieur accompagnés de frites qui nous servis en un tour de main.

L'après-midi se terminera sur la plage. Pour moi ce sera bronzette, pour Dominique ce sera snorkeling et il aura la chance de voir de nombreux et beaux poissons. Les photos seront pour demain.

Le soir nous soupons toujours en bord de plage, toujours dans une paillote. C'est vraiment magique de manger comme ça dehors, la nuit, installés au bord de l'eau, avec le bruit des vagues devant soi.

Nous sommes au warung Soraya Wavillon, lui aussi situé en bout de plage. L'accueil y est vraiment sympa et le service rapide et efficace. Nous nous régalons d'un fried noddle aux crevettes (nouilles frites) pour Dominique et d'un fried rice (riz frit) au poulet et à l'oeuf pour moi, le tout arrosé d'une bonne bière Bintang.

Cette soirée sera encore une soirée calme. Les divers transports de cette journée nous ont pas mal fatigués et, après la tradititionnelle séance facebook nous nous couchons.

Demain nous aurons tout le temps d'apprécier les plages de l'île