Jour 5 - Ubud

Jour 5 - Aujourd'hui c'est sans Agus que nous profitons de la journée

  Lundi 27 Juillet 

Ce matin nous avons prévu de visiter le Bali Bird Park, un parc regroupant de nombreux oiseaux et reptiles à Bali. Pour cela, la veille, nous avons réservé un scooter directement auprès de notre homestay (60 000 roupies/jour - 3,60 €).

Le matin Dominique prend la bête et, bien casqués, nous partons pour le parc... enfin nous essayons. La responsable du  homestay a tenté de noux expliquer où cela se trouvait en nous disant que c'était à environ à 1 heure de route de Ubud. Nous voilà donc partis .  Malheureusement nous ne trouverons jamais !!!! Nous demanderons à plusieurs reprises notre chemin à des locaux mais, soit ils ne connaissent pas le parc, soit ils ne nous comprennent pas, soit ils nous indiquent des directions différentes. Bref après avoir cherché pendant 1 heure nous rentrons à l'hôtel.

Nous décidons d'aller à scooter dans le centre d'Ubud. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que, soudainement, plus de son plus d'image du scooter ! En fait nous sommes tombés en panne d'essence et comme la jauge ne fonctionnait pas très bien Dominique ne s'en était pas aperçu. Stopés au bord de la route un jeune derrière nous s'arrête et spontanément nous demande si l'on veut de l'aide. Ah que pour sûr qu'on veut de l'aide ! Il propose donc d'amener Dominique à une station locale pour acheter un litre d'essence. Les voici donc partis ensemble sur le scooter du jeune pour revenir quelques minutes plus tard avec le litre d'essence tant convoitée.

Nous donnons à boire à l'engin, offrons quelques billets au jeune et nous voilà repartis pour le marché d'Ubud.

Ce marché est "le marché touristique" par excellence. Vous y trouverez de tout : objets en bois, masques, couteaux, épices, sarongs de toutes les couleurs... Ici bien entendu le marchandage est inévitable et en règle générale les prix annoncés sont à diviser par 3 voire plus.

les femmes vendent des fleurs qui serviront à la confection des segehan (offrandes)

Parmi ces femmes il y en avait une très maligne : pour pouvoir la prendre en photo il a fallu qu'on lui achète un segehan.

On a joué le jeu et elle nous a expliqué qu'il fallait qu'on les dépose près d'une sorte de temple près du marché en "priant" pour ce qu'on voulait.. Enfin c'est ce qu'on a compris !

nous voilà donc en train de poser nos offrandes et de prier

Nous déjeunons ensuite chez Mamma Mia, un "warung" italien car aujourd'hui nous avons envie de changer du "balinais". Nous y mangerons bien, sans plus.

Dominique prend une pizza aux saucisses italiennes

  je préfère des frites accompagnées de poulet à la crème

Après une pause repos au homestay nous réenfourchons le scooter et retournons dans le centre de Ubud visiter le Saraswati Temple ou Temple aux lotus. Situé sur la rue principale, sur le même trottoir que le palais royal, il est masqué en bord de rue par le café LOTUS. Il ne faut pas hésiter à y entrer : l'entrée est gratuite.

Ce site étant le cadre le cadre de spectacles certains soirs, des chaises sont alors installées le long des bassins en fin d'après-midi.
Il est important de le savoir car dans ce cas les photos sont bien moins jolies.

En entrant nous nous retrouvons face à 2 bassins couverts de lotus.

le temple dans le fond

le Café Lotus

Nous nous avançons vers le temple. Pour visiter l'intérieur il faut débourser 60 000 roupies (3,60 €), cher par rapport à ce que nous avons visité jusqu'à présent. De plus il est obligatoire de porter un sarong ET une ceinture. La bonne excuse : nous n'avons pas nos sarongs sur nous et rebroussons chemin. En plus il y avait en haut des marches 2 "videurs" qui n'avaient pas l'air commodes

Nous quittons le temple en prenant à notre droite. Quelques mètres plus loin, juste après le Café LOTUS, un panneau indique des rizières sur la droite.

Nous empruntons ce chemin étroit et tortueux qui longe une rivière en contrebas et avançons sur une centaine de mètres. Au bout nous arrivons à d'autres rizières derrière Ubud. Ici encore très peu de touristes et  toujours le silence.

des paysans sont en plein travail

Ces paysages sont toujours autant enchanteurs et nous y resterions des heures mais bon, il faut maintenant revenir sur nos pas et rejoindre l'agitation du centre ville.

Ce soir à Ubud plusieurs spectacles de danses traditionnelles sont proposés à différents endroits. De nombreux vendeurs postés à plusieurs coins de rue vendent des tickets. Nous achetons 2 places pour le spectacle de Legong Dance qui aura lieu ce soir au palais d'Ubud (80 000 roupies/personne - 4,30 €).

Le spectacle commençant à 19 h 30, il faut se présenter à 18 h 45 devant le palais. Il est encore tôt et nous patientons en flanant en ville. Il n'est que 18 heures mais, passant devant le palais d'Ubud, nous nous apercevons que déjà des touristes patientent à l'intérieur. Après réflexion (bah oui, on devrait ainsi attendre longtemps  ) nous décidons d'en faire autant. Heureuse initiative car à 18 h 15 des employés commencent déjà à installer les chaises. Comme tout le monde nous nous précipitons alors et avons ainsi la chance d'être placés au 1er rang ! Bon bah maintenant on attend.

la nuit est tombée, les lumières s'allument, ça va bientôt commencer

les joueurs de gamellan s'installent

Le gamelan est l'ensemble instrumental traditionnel. Il est composé essentiellement de percussions, de xylophones et de tambours.

les danseuses arrivent enfin

Le legong est la danse traditionnelle, classique balinaise. La grâce et la féminité s'expriment au travers de cette danse de déesse. Les danseuses sont habillées d'or et de soieries. Les mouvements sont régis par des règles très strictes : les mouvements des yeux, des mains, des doigts, les postures sont très précis !

voyez les yeux !

Ce spectacle, comme toujours à Bali, raconte une histoire, celle du roi Lasem qui rencontre une jeune fille perdue dans la forêt. Il la ramène chez lui et, comme elle refuse de succomber, il l'enferme. Son fiancé le prince de Kahuripan menace le roi si sa compagne n'est pas libérée mais rien n'y fait et le roi préfère se battre. En route vers la bataille il rencontre un oiseau de mauvais augure qui lui prédit la mort : le roi est tué dans le combat !

Le personnage qui suit interprète la danse du Baris : c'est une danse de guerre dans laquelle le danseur dépeint les sentiments d'un jeune guerrier avant la bataille.

la danse du Baris

La danse suivante est la Topeng Tua Dance, le topeng étant un masque de danse balinaise.

la Topeng Tua Dance

Au final je pense que l'histoire se termine bien... Après 1 h 15 le spectacle prend fin. Nous en sortons enchantés quoique au bout de 45 minutes nous en avions assez : c'est dans l'ensemble assez répétitif et la musique devient vite agaçante. Cela mérite tout de même un petit film récapitulatif

Ce soir nous allons manger au warung Biah Biah, bien côté sur Tripadvisor et assez réputé.

Nous avons très bien mangé, le tout dans une ambiance très chaleureuse. Un petit bémol tout de même le dessert auquel j'avais envie de goûter n'était pas disponible .

Si vous désirez manger chez Biah Biah il est préférable d'y aller tôt (18 h 30) car le warung est victime de son succès et vous vous trouverez face à une longue file d'attente avant de pouvoir vous y asseoir.

Demain, une journée à scooter en direction de Tampaksiring et de ses environs