Jour 10 - Départ pour Amed

Jour 10 - Dernière balade dans Ubud et départ pour Amed

  Samedi 1er Août 

Aujourd'hui nous quittons Ubud pour rejoindre la seconde étape de notre voyage : Amed. Pour cela nous avons réservé hier les services d'un chauffeur local.

Il est très facile à Ubud de trouver des chauffeurs de taxi locaux : postés à toute heure de la journée sur les trottoirs ils vous interpellent et vous proposent de vous conduire où vous le souhaitez.

Hier Dominique est donc allé à la chasse au chauffeur et, après négociations, a conclu notre transfert sur Amed avec un monsieur habitant la rue du homestay au tarif de 450 000 roupies (27 €). Rendez-vous est donc pris pour 13 heures.

Nous aurions pu aussi emprunter le shuttle (minibus) pour 150 000 roupies par personne ce qui, à première vue, paraît moins cher. Cependant nous aurions été déposés dans le centre de Amed et aurions du, une fois sur place, faire appel à un chauffeur de taxi pour nous emmener à notre hôtel situé (nous le verrons plus tard) loin du centre. Ce trajet nous aurait coûté aussi cher que le shuttle.

En attendant nous faisons une dernière balade dans Ubud, ville dont on ne s'est jamais lassés et qui va nous manquer.

les drivers prennent bien soin de leur véhicule qui est leur outil de travail

pendant ce temps, les femmes sont cantonnées aux travaux de voirie et de construction
nous verrons cette scène régulièrement lors de notre séjour

l'alignement des scooters partout dans la ville va nous manquer

tout comme les vitrines qui proposent des repas rapides

les nombreuses laundry où vous pouvez faire laver votre linge

les bemo, minivan qui peuvent vous mener en divers endroits,
principalement utilisés par les locaux au vu de la complexité des arrêts et destinations

D'ailleurs il ne faut pas hésiter à les franchir ces portes. Derrière se cachent parfois, comme ici, des ateliers de peintures où sont exposées des oeuvres de toute beauté.

Certaines toiles représentant des paysages balinais étaient vraiment magnifiques. Il nous était malheureusement impossible d'en acheter une au vu de leurs tailles.

Dominique a quelques regrets

deux jeunes balinaises aux portes de leur école
chaque école possède son propre uniforme

les plus grands répètent pour la fête de l'Indépendance qui aura lieu le 17 août

Les célébrations patriotiques commencent des semaines avant le 17 août : partout en ville les immeubles et bureaux affichent de grandes bannières. Les bâtiments officiels sont drapés de rouge et blanc, couleurs de l'Indonésie.

De nombreuses fois en de nombreux endroits de l'île nous aurons l'occasion d'assister à des répétitions. Nous pourrons apprécier la rigueur du protocole tout comme l'attitude très sérieuse et respectueuse observée par les jeunes qui préparent ces défilés.

Nous allons ensuite déjeuner. Il n'est pas tout à fait 13 heures mais notre driver nous attend déjà devant l'hôtel. Nous embarquons valises et sacs à dos et prenons la route pour Amed.

Notre chauffeur, qui maîtrise un peu l'anglais, entame la conversation en nous posant les questions d'usage à savoir combien de temps dure notre voyage, qu'est ce que nous prévoyons de faire les jours suivants, etc... Il nous explique qu'il a 50 ans (nous lui donnions franchement plus !), que le matin il travaille de bonne heure dans ses rizières et que l'après-midi il fait chauffeur pour gagner un peu plus d'argent pour financer les études supérieures de ses 2 grands garçons.

La route se déroule tranquillement, on admire les paysages qui défilent... jusqu'à ce que je vois avec horreur une souris à mes pieds sur le tapis de sol ! Je me mets à hurler "une souris, une souris" en relevant les jambes sur le siège. Arrêt d'urgence sur le bas côté et nous voici tous en train de chercher la bête, sans succès.

Contrainte et forcée je remonte tout de même dans la voiture et on reprend la route. Je garde les jambes bien loin du sol car il est évident que la souris est encore là puisqu'on ne l'a pas trouvée.

voyez comme c'était confortable

Je continuais de surveiller par terre et la souris est réapparue devant moi ! Le chauffeur s'est encore arrêté et Dominique a fini par prendre ma place mais j'ai gardé les pieds sur le siège. La route s'est poursuivie sans problème et nous arrivons à Amed à 15 h  20, c'est à dire environ 3 heures plus tard.