Jour 6 - Ubud
Jour 6 - Vroum vroum ! Aujourd'hui c'est à scooter que nous parcourons les routes de Bali
Mardi 28 Juillet 
A scooter, notre première destination de cette journée est le temple de Tirta Empul
Toujours à scooter nous partons dès le matin vers Tempaksiring pour visiter d'abord le temple de Tirta Empul. Il nous faudra 45 mn pour y arriver et beaucoup d'arrêts pour demander notre chemin aux locaux.
Après avoir réglé un droit d'accès de 15 000 roupies par personne (0,90 €) et enfilé notre sarong (obligatoire) nous entrons dans l'enceinte.
l'entrée du site
Le site de Tirta Empul comprend un temple et 2 bassins qui recueillent les sources d'eau sacrée de Tirta Empul datant de 962. Ces eaux ont la réputation d'être purificatrices et magiques. Chaque année des milliers de pélerins y viennent se purifier et faire des offrandes aux divinités.
un des bassins
sur le bord des offrandes
Des balinais effectuent le rituel pour prier : il faut déposer les offrandes avec un bâton d'encens pour qu'elles arrivent bien à destination puis il faut entrer en sarong dans le bassin. Ensuite on commence les rites purificatoires sous chacune des bouches d'eau sacrée. Il faut toujours commencer de la gauche vers la droite, la dernière bouche étant la plus importante. Sous chaque jet d'eau il faut prier la déesse, se mouiller 3 fois la figure puis chaque partie du corps qui n'est pas sous l'eau et on termine par une immersion totale.
cette balinaise ne fait pas que se mouiller la tête, elle se douche en fait !
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la prière |
on prend de l'eau |
on se mouille la tête |
Nous aurions pu, comme certains touristes l'ont d'ailleurs fait, participer à ce cérémonial mais nous ne l'avons pas fait. Dans ce cas il faut prévoir 2 sarongs : un pour le bain et l'autre pour se changer pour poursuivre la visite du complexe.
Contrairement à ce que je pensais le Tirta Empul ne se limite pas à ces 2 bassins. A l'arrière on trouve un temple entouré d'une végétation luxuriante.
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un second bassin à l'arrière
Après 1 heure nous quittons le site.
de jolies et élégantes jeunes balinaises sont en pleine discussion
nous voyant, elles nous offrent ce joli cliché
Nous réenfourchons le scooter, direction le temple Pura Mengening
Nous remontons à scooter, direction le temple Pura Mengening. Ce temple se trouve tout près de Tirta Empul : en sortant il faut prendre la route à droite, continuer un peu puis descendre la route en contrebas sur la gauche. On est un peu surpris par la présence de tentes bleues qui font penser à un squat mais il ne faut pas hésiter à poursuivre le chemin caillouteux jusqu'au bout et on arrive à Pura Mengening.
Ce temple est le moins fréquenté des 3 sites sacrés de Tempaksiring et est très peu connu des touristes. Nous serons les seuls visiteurs occidentaux.
A l'entrée un vieux monsieur tout ridé dans son cabanon nous explique que nous devons porter le sarong et une ceinture qu'il nous fournit gracieusement. Quand nous lui demandons si nous devons payer l'entrée il nous explique que nous ferons une donation en sortant...
Ce temple de l'eau claire a été fondé au début du 11e siècle. Pour y accéder il faut descendre une longue volée de marches jusqu'au fond de la vallée où jaillit une autre source sacrée.
tout en descendant nous rencontrons ces jeunes garçons vêtus de l'uniforme de leur école
Nous continuons à descendre. Ce site est vraiment calme et l'ambiance intime y est totalement différente de celle du Tirta Empul.
Tout en bas on trouve 2 grands bassins alimentés par des sources. Dans l'un des bassins des femmes vêtues de leur sarong mais poitrine nue se baignent et font leur toilette. Dans l'autre bassin ce sont des hommes qui en font autant, vêtus d'un slip. Là nous verrons les 2 petits garçons s'amuser nus dans l'eau. Là pas de photo, nous n'avons pas voulu jouer les "voyeurs".
vue sur un bassin
En montant un autre escalier on arrive à un temple. On ne peut pas y pénétrer mais l'effort vaut la peine car de là on a une vue générale sur l'ensemble du site. On peut ainsi voir qu'une cérémonie a lieu en contrebas.
1 heure plus tard nous rejoignons l'entrée. Nous faisons notre petite donation et le petit monsieur tout ridé nous informe que nous devons également régler le parking pour le scooter. Nous devons débourser la somme de 2 000 roupies (0,12 €).
Nous partons enchantés de cette visite : ce site, bien que peu connu des guides, mérite le détour à la fois pour son cadre verdoyant et pour son ambiance.
Maintenant, en route pour le temple Gunung Kawi
Maintenant hop 
Une rue bordée de nombreuses boutiques de souvenirs précède l'entrée du temple. Nous garons d'abord le scooter contre la (toujours) modique somme de 2 000 roupies (0,12 €). Nous arrivons ensuite devant un kiosque où nous réglons le droit d'entrée : 15 000 roupies/personne (0,90 €).
Vêtus de notre sarong (obligatoire) nous marchons sur une longue allée elle aussi bordée de boutiques de souvenirs et babioles en tout genre. Nous descendons ensuite de très nombreuses marches et nous pensons déjà au moment où nous devrons remonter ces mêmes marches pour revenir...
le chemin bordé de boutiques
Nous descendons, nous descendons, nous descendons... jusqu'au moment où, soudainement, on découvre le paysage qui se dessine devant nous : une vallée entourée de palmiers avec des rizières à droite, des rizières à gauche. D'un coup d'un seul on arrive dans un autre monde et on oublie les touristes.
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Le chemin continue et nous sommes maintenant devant des portes monumentales creusées dans la falaise qui constituent le complexe du Gunung Kawi.
En indonésien Gunung veut dire montagne et Kawi signifie sculptures.
Ce complexe, construit au XIe siècle au bord de la rivière Pakrisan, est l'un des plus vieux, des plus imposants et des mieux conservés de Bali.
Il compte 10 sanctuaires en forme de "candi" creusés dans le rocher de la falaise sur une hauteur de 7 mètres.
Les photos ne rendent pas hommage à la grandeur de ces portes : elles sont vraiment très hautes et nous nous sentons minuscules devant elles. La vidéo plus bas vous permettra peut-être de mieux vous en rendre compte.
Plusieurs interprétations existent quant à la signification de ce complexe. Entre autres l'une dit que ces monuments sont dédiés à un roi et à ses épouses, une autre qu'ils sont dédiés à un roi, son épouse, son fils, ses 2 frères et à ses favorites... bref en fait on ne sait pas trop 
La rivière Pakrisan coule paisiblement au milieu du complexe. D'un côté on peut donc voir 4 candi et de l'autre 5 candi. Le 10e candi serait caché dans les rizières alentours mais nous ne l'avons pas cherché.
la rivière Pakrisan
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Depuis ce matin nous sommes toujours aussi surpris et émerveillés devant ces temples à Bali : on s'imaginait les découvrir isolés sur une plaine bien dégagée, et bien pas du tout : ils sont toujours nichés dans une végétation luxuriante avec, à proximité, une rivière ou une source.
En route pour les rizières de Tegallalang après une pause déjeuner très typique
1 heure plus tard nous reprenons notre monture 
Pas facile de trouver la route et plusieurs fois nous demanderons de l'aide aux locaux. On finit par traverser un village perdu nommé Abayad. Il est plus de 13 heures et on commence sérieusement à avoir faim ! Passant devant un warung on s'arrête. Un peu hésitants on demande à la jeune dame qui tient boutique s'il est possible de manger à cette heure si tardive ???? Pas de problème répond-elle et elle se met aux fourneaux pour nous préparer un repas.
Nous mangerons assis par terre, au bord d'une toute petite table... Voyez Dominique déjà installé. Il a faim ! C'était super rigolo comme expérience.
La dame nous a autorisés à entrer dans sa cuisine pour la prendre en photo. Voyez le confort minimaliste de l'installation. Cependant elle nous a accueillis très gentiment et nous avons passé un super moment.
Dans l'assiette : des nouilles, des légumes et des boulettes de viande... quelle viande ???? bah on n'a jamais su 
Rendez-vous compte, ce repas nous coûtera la somme de 30 000 roupies (1,80 €), boissons comprises ! Compte tenu de l'accueil chaleureux de la dame et de sa disponibilité à nous préparer ce déjeuner nous lui offrons spontanément un bon pourboire.
Après nous être un peu reposés nous demandons la direction des rizières à la dame car nous sommes vraiment perdus... Son jeune fils arrivant justement sur son scooter elle lui demande de nous indiquer la route. Nous saluons la dame et suivons son fils sur quelques kilomètres. Il nous indique que c'est tout droit et l'on se quitte avec de grands signes.
Dans l'histoire heureusement que le jeune garçon était là pour nous aider car franchement je pense que nous serions encore en train de chercher ces fameuses rizières.
15 minutes plus tard nous arrivons à Tegallalang, ville touristique par excellence : beaucoup de touristes, beaucoup d'autocars et beaucoup de scooters garés le long de la route (pas de frais de parking réclamés). Là les rizières ne sont pas en pleine nature mais jouxtent la rue principale de la ville.
Pour y accéder il faut passer par un chemin qui longe des warungs et cafés. Nous cherchons où régler l'entrée, nous ne voyons rien. Serait-ce gratuit ???
En descendant nous rencontrons un groupe de jeunes enfants vendant des cartes postales. Chacun a un paquet de cartes et tous nous supplient de leur acheter quelque chose. Au hasard nous achetons un paquet de cartes à l'un d'entre eux. Bien entendu tous les autres nous demandent de leur acheter quelque chose aussi. Nous aurons bien du mal à leur expliquer que toutes leurs cartes sont identiques et que nous n'allons tout de même pas acheter 5 paquets 
On continue la balade tout en montant et descendant ces rizières en espaliers.
Nous traversons un fossé en empruntant un pont très bancal et en piteux état... précision utile pour la suite.
Après avoir emprunté ce pont nous arrivons à un petit kiosque. Là une dame nous explique que nous sommes "invités" à contribuer à la rénovation de ce pont en offrant une petite donation. Ah bah le voilà le péage ! Nous mettons donc quelques billets dans l'urne et continuons le chemin toujours en montant, en descendant, en croisant avec difficultés les nombreux touristes, maladroits avec nos casques à la main.
On trouve un petit endroit relativement tranquille pour les photos.
vue sur l'entrée des rizières en bord de route
On continue à monter. Là haut, en plein passage, un cabanon. Dans ce cabanon un homme. Nous nous apercevons que c'est un second "péage". Pour poursuivre la balade aucune autre alternative que de passer par là et régler le droit de passage. Nous pouvons voir que de nombreux touristes, excédés sur le principe, discutent en élevant la voix. Certains paient, d'autres rebroussent chemin et d'autres passent sans payer.
Voyant cela nous décidons de rebrousser chemin : nous sommes ici depuis à peu près 1 heure, nous commençons à être fatigués de cette journée, l'heure avance et nous avons encore pas mal de route à faire pour retourner à Ubud à scooter.
Il nous faudra effectivement environ 30 mn pour retourner à l'hôtel où nous nous accordons une pause détente et fraicheur avec un plouf dans la piscine.
ci-dessous notre parcours de la journée
Il est maintenant 18 heures, heure d'un petit superflu confort et bien être... La veille nous avons réservé les services de 2 employées du homestay pour un massage (168 000 roupies/2 personnes - 10 €-). Cette séance a lieu dans un bungalow dans le jardin de l'hôtel. Nous sommes donc accueillis par nos hôtesses qui nous invitent à nous déshabiller et à nous installer chacun sur une table. Au son d'une musique zen, enduits d'une huile odorante nous nous faisons masser d'abord le bas, le haut, côté pile, côté face..... 
Nous sortons bien détendus du bungalow. Cela fait un bien fou après cette journée de scooter et de marche, les courbatures se sont envolées !
Sur un petit nuage nous partons manger en ville. Rien de bien génial ce soir : un restaurant soi disant "italien" pas top du tout donc pas de photo.
Demain nous retrouvons Agus pour les visites de Klungkung, du temple de Besakih, du volcan Agung puis du village de Penglipuran 
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