Jour 2 - Séville
Jour 2 - Visite du Real Alcazar
puis de la cathédrale et, pour conclure, visite des arènes
Si l'on oublie les clients du bar situé juste en bas dans la rue qui discutaient criaient entre eux jusque 23 h 30 on peut considérer cette première nuit à Séville comme bonne mais, réveillée dès 6 heures, il ne me reste plus qu'à attendre que mon cher et tendre termine sa nuit...
A 8 h 15 nous allons prendre notre petit déjeuner qui se prend au sous-sol de l'établissement juste en face.
le petit déjeuner, servi sous forme de buffet, offre un très large choix tant en sucré qu'en salé
nous n'avons vraiment rien à redire quant à cette prestation
et prenons des forces pour cette journée qui s'annonce bien remplie
Les batteries sont rechargés, nous retournons à la chambre préparer le sac : appareil photo OK, camescope OK, papiers pour visites OK, nous sommes prêts, en route !
Ce matin au programme la visite du Real Alcazar. N'ayant pas réservé de billet coupe-file sur le net nous espérons qu'il n'y aura pas trop d'attente au guichet.
Belles découvertes sur le chemin jusqu'au Real Alcazar
Le Real Alcazar ne se situe qu'à une dizaine de minutes à pied de l'hôtel mais nous mettrons plus longtemps pour y arriver : il fait beau, le soleil brille déjà, pourquoi nous presser ? C'est ainsi que nous empruntons d'abord la Ruelle de l'Eau (Callejon del Agua).
sur près de 140 mètres de long, elle longe la muraille de la cité datant de l'époque musulmane
ce tronçon de muraille était muni à l'intérieur de 2 tubes qui amenaient l'eau
depuis Carmona jusqu'aux jardins de l'Alcazar situés derrière cette muraille
autrefois connue sous "mur de l'eau" il s'agit d'un ancien chemin de ronde
une jolie bougainvillée "enjambe" la ruelle
nous avons quitté la ruelle de l'eau
murs roses, balcons fleuris,
tout le charme de Séville
nous voici arrivés au Patio de Banderas
c'est une grande place qui doit son nom
à l'ancienne tradition qui était d'y suspendre des drapeaux avant l'arrivée d'un roi
(bandera signifiant drapeau en espagnol)
le bâtiment rose dans le fond correspond à la sortie
de la visite du Real Alcazar
nous avons traversé le patio et arrivons sur
la place du triomphe
elle borde à la fois la cathédrale
et le Real Alcazar (entrée dans le mur en rose dans le fond)
La visite du Real Alcazar : à faire ABSOLUMENT !
il est 9 h 30, la billeterie n'ouvre qu'à 10 heures
la file d'attente ne fera que s'allonger au fil du temps,
nous avons bien fait d'arriver tôt
Avant de commencer la visite, petit interlude historique
Un alcazar est un palais fortifié servant à la protection militaire devant aussi correspondre aux attente d'agrément des souverains musulmans de l'A Andalus,
terme qui désigne la partie de la péninsule ibérique sous influence musulmane au moyen âge (711 à 1492).
Le Real Alcazar de Séville est une résidence royale depuis plus de 7 siècles.
Il a été modifié de nombreuses fois au fil du temps et des envahisseurs.
De style arabe et mauresque il représente à lui tout seul la magnificence de l’art mudéjar.
Il se compose de différents palais et patios où l'on y trouve aussi bien une architecture orientale qu’occidentale.
Son immense jardin fleuri en fait également sa renommée.
Le Real Alcazar est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
l'entrée du Real Alcazar se fait par la Porte du Lion (11e siècle - période musulmane)
au-dessus de la porte des carreaux d'azulejos représentent un lion couronné
symbolisant la royauté et faisant allusion aux royaumes de Castille et de Leon dont il était l'un des emblèmes
le lion tient une croix dans la patte droite pour rappeler la victoire du Christianisme sur l'Islam lors de la Reconquista
il porte aussi un rouleau en écharpe sur l'épaule sur lequel est écrit en latin "Ad Utrumque" : prêt à tout.
10 heures : la billeterie ouvre et la file d'attente avance assez rapidement (une autre file, plus rapide, est réservée aux détenteurs de e-billets). Nous réglons nos entrées en liquide car la carte bleue n'est pas acceptée (23 € X 2 = 46 €). Nous choisissons de ne pas prendre d'audioguides (5 €), nous nous contenterons du plan remis au guichet et de mes infos papiers largement suffisantes.
Le palais de l'Alcazar
nous voici dans la place !
juste à l'entrée, le Patio del Leon
plus loin à gauche, la Sala de la Justicia (salle de la justice)
construite en 1340
c'est une pièce cubique, blanche, dont seul le tiers supérieur des murs est travaillé
magnifique plafond en caissons orné de motifs exagonaux
au centre une toute petite fontaine ronde et très peu profonde
En regardant bien (bon il faut vraiment bien regarder) on peut voir que le fond est piqué de petits points rouges. La légende veut qu'il s'agisse du sang du frère bâtard du roi Pierre 1er surnommé El Cruel. Il a trucidé ici son frangin en 1358 et les éclaboussures de sang persistent pour témoigner de l'infanticide.
une petite rigole court vers l'extérieur et nous mène vers....
el Patio del Yeso (cour des stucs)
jolie cour d'époque almohade ornée d'un petit bassin, de colonnes antiques et de murs ajourés
en sortant de la salle de la justice, voici
el patio de la Monteria (patio de la chasse à courre)
point de départ des chasses royales les cavaliers entraient jusqu'ici avec leur monture
à droite la façade de la casa de la Contractacion (maison du recrutement), l'aile militaire du palais
la porte d'entrée du palais Mudejar ou palacio del Rey Don Pedro
le vestibule avec encore un magnifique plafond
nous arrivons au très célèbre Patio de las Doncellas (patio des Demoiselles)
dommage que le soleil ne soit pas à son zenith
et la traditionnelle photo !
pourquoi Patio des Demoiselles ?
parce que les Maures auraient demandé 1000 vierges par an comme hommage
de la part des royaumes chrétiens de la péninsule ibérique
il suffit de quelques rayons de soleil pour transformer une photo
on longe le patio
puis nous suivons de nombreuses salles dont les noms m'échappent
mais dont nous ne pouvons qu'admirer ces magnifiques azulejos et boiseries ciselées
Détour par le jardin de las Flores
Ensuite nous prenons le chemin des écoliers. C'est à dire qu'au lieu de suivre le sens de la visite, voyant un accès sur l'extérieur, on y va et on arrive ainsi au Jardin de las Flores (jardin des Fleurs).
une niche abrite le buste de Charles Quint
le jardin est agrémenté d'un bassin aux bords ornés d'azulejos datant de 1561
et toujours Sam !
et profitez-en pour le regarder, il vit ici ses dernières journées en notre compagnie...
vous comprendrez pourquoi plus tard
encore des azulejos sur les marches de cet escalier
En avançant nous quittons le jardin de las Flores pour nous retrouver devant un immense parc.
un paon nous fait l'honneur d'une roue
Retour dans le palais
Nous ne nous aventurons pas davantage dans le parc. La visite du palais est loin d'être terminée et nous ne voulons pas nous disperser dans tous les sens. Retour sur nos pas où nous reprenons le sens de la visite.
le Salon des Embassadeurs
salle la plus somptueuse du palais, c'est ici que le roi recevait ses hôtes de marque
le jeune Charles Quint y célébra ses noces avec Isabelle de Portugal
les murs sont décorés d'azulejos et de stucs
sous les balcons en bois une frise de niches faisant le tour du salon aligne les portraits des monarques espagnols
le salon est couvert d'une coupole ronde reposant sur des stalactites de bois doré
magnifique travail de précision
nous sommes vraiment subjugués par tous ces détails ornementaux
le salon donne également accès au Patio des Demoiselles
en avançant nous voici maintenant dans el Patio de las Munecas (patio des poupées)
grande finesse du décor en stuc ornant de fines arcades de marbre
la cour, surélevée au 19e siècle, fut couverte d'une verrière,
ce qui est contraire à la tradition sévillane où les patios servent à faire circuler l'air
cette partie du palais était probablement destinée à la reine
et devrait son nom à la présence de minuscules visages sculptés dans le stuc
puisque l'on parle de poupées, voici Barbie et Ken
Nous traversons ensuite de très nombreuses salles plus ou moins intéressantes à nos yeux et pour lesquelles je ne m'attarderai pas ici.
Nous arrivons ensuite dans la partie du Palais Gothique (palais d'Alphonse X).
la chapelle du Palais Gothique
avec son retable de la Vierge antique,
copie de celui de la cathédrale de Séville
si je ne me trompe pas (bah oui toutes les salles se ressemblent !)
voici maintenant le Grand Salon (ou salle des voûtes ou salle des fêtes)
orné de grandes tentures murales
je mets en boîte les nombreux azulejos qui courent sur toute la longueur de la salle
j'aime beaucoup toutes ces couleurs et ces motifs
de grandes baies vitrées offrent un aperçu sur les magnifiques et grands jardins du palais
Sam, fatigué, patiente sur un banc royal
dernière salle du palais que nous visiterons (promis, après on va prendre un peu l'air)
le Salon des Tapis
immense salle aux murs ornés de, je vous le donne en mille, tapis ! et des grands tapis !
Maintenant, comme promis, on file prendre l'air et le soleil ! Direction les magnifiques et sublimes jardins de l'Alcazar.
Les jardins du palais de l'Alcazar
Ces jardins qui s'étendent sur 7 hectares constituent une partie fondamentale de l'Alcázar et ont connu divers réaménagements stylistiques arabes, Renaissance, puis modernes depuis leur tracé primitif.
dès notre sortie du palais nous ne pouvons pas manquer
l'Estanque de Mercurio (le bassin de Mercure)
sur l'arrière se dresse la Galerie Grotesque où nous monterons tout à l'heure
cette pièce d'eau se situe au même niveau que le palais
et est donc surélevée par rapport au reste des jardins
au centre du bassin la statue du dieu Mercure
Le palais a servi de décor à de nombreux films, notamment pour le tournage de la série "Game of Thrones" avec une scène tournée ici dans les jardins, plus précisément devant le bassin de Mercure.
petite pause sur ce joli banc d'azulejos dans le Jardin de la Danza (jardin de la danse)
plus loin dans une salle souterraine aux voûtes de style gothique
les Bains de Dona Maria de Padilla
ce sont des réservoirs d'eau de pluie qui tirent leur nom de
Marie de Padilla, favorite du roi 1er de Castille
ensuite vient le Jardin de las Damas (le jardin des Dames)
avec en son centre la fontaine de Neptune
la porte du Privilège en arrière-plan
la fontaine de Neptune et la porte du privilège ont également servi de décor dans une scène de Game of Thrones
tout comme d'ailleurs le salon des Embassadeurs,
vu précédemment dans le palais et facilement reconnaissable à son dôme en bois
Après cet intermède cinématographique la visite se poursuit vers le Jardin du Pavillon de Charles Quint.
le pavillon de Charles Quint
l'intérieur du pavillon
juste en face du pavillon le jardin du Labyrinthe
nous y sommes allés et nous avons trouvé la sortie !
la preuve, je suis là en train de rédiger l'article !
vue sur le Jardin de los Poetas (jardin des poètes)
nous nous dirigeons vers la Galerie du Grotesque
la galerie permet permet de voir l'ensemble des jardins en hauteur
édifiée au 17e siècle, elle était utilisée par le roi quand il voulait se balader
dans les jardins en cas de pluie ou par forte chaleur
C'est à ce niveau que la visite des jardins s'arrêtera pour nous. Il y avait encore quelques recoins à voir mais j'en avais un peu assez. Cela fait quand même 3 heures que nous visitons le palais, la fatigue commence à se faire ressentir et j'ai comme un petit coup de blues....
Cette petite pensée triste n'a pas toujours pris le dessus pendant la visite du palais : nous avons quand même passé une super matinée en arpentant toutes ces salles, salons, en admirant les magnifiques azulejos, plafonds et en flânant dans les magnifiques jardins. Nous considérons le Real Alcazar comme un site INCONTOURNABLE à voir à Séville.
En sortant du palais nous trouvons une petite épicerie située près de l'entrée de l'Alcazar où nous achetons notre repas pour ce midi : sandwichs et canettes de boissons. On retourne à l'hôtel et on s'installe dans le patio du rez-de-chaussée.
Après quelques minutes de repos au calme nous ne perdons pas de temps et repartons à la découverte de la ville, toujours à pied !
Toujours dans les rues de Séville
J'emmène Dominique en direction de l'Eglise San Salvador où nous arrivons une dizaine de minutes plus tard.
la place devant l'église
l'Eglise San Salvador ou Eglise du Divin Sauveur
plus grande église de Séville après la cathédrale,
fut érigée (comme beaucoup d'églises ici) sur le terrain occupé
par la première plus grande mosquée de Séville construite en 830
à l'angle, une niche abritant une croix de bois
et un retable en céramique du Saint Christ de l'Amour (1930)
des drapeaux marqués du signe NO 8 DO
Lorsque vous viendrez à Séville (oui oui, je ne doute pas un instant que vous irez y faire un tour un jour tant Séville en vaut la peine !), vous pourrez voir un peu partout ce symbole NO 8 DO et vous vous poserez la question : " mais qu'est ce que c'est que ça ?". Vous imaginant déjà trépignant d'impatience à l'idée d'ENFIN savoir ce que signifie ce symbole, je vous en dévoile le sens dès maintenant.
LA SIGNIFICATION DU SIGNE NO 8 DO A SEVILLE
NO 8 DO est à la fois la devise de Séville et sa légende
En fait c'est un rébus
le 8 au centre n'est pas un chiffre mais un écheveau de laine qui se dit "una madeja" en espagnol !
On obtient ainsi "No Madeja-Do" ou, prononcé différemment, "No Me Ha Dejado"
qui peut se traduire par "elle ne m'a pas abandonné"
Cette formule fait référence au roi Alphonse X le Sage qui, chassé du pouvoir pas son fils,
se réfugie à Séville, l'une des très rares villes de sa couronne à lui être restées fidèles face à son fils rebelle
On voit partout ce signe NO 8 DO en ville :
sur les bâtiments
sur les signalétiques de rues
sur le mobilier urbain
sur les vélos
et même sur les plaques d'égoûts !
Bon, c'est pas tout ça, on entre maintenant dans la cathédrale pour la visiter. On demande à la gentille dame au guichet si, comme je l'avais lu dans les guides, l'entrée à 9 € est combinée à celle de la cathédrale que nous prévoyons de visiter demain. "Oui oui qu'elle nous dit la dame ! mais demain la cathédrale sera fermée, vous ne pourrez pas la visiter" Pas grave qu'on lui dit, on visitera ce jour d'abord l'église puis la cathédrale. D'accord qu'elle nous dit la dame, mais la cathédrale ferme à 17 heures. OK qu'on lui dit, on va donc changer nos plans à savoir visiter la cathédrale tout de suite et revenir après demain pour visiter l'église San Salvador. OK qu'elle nous répond la gentille dame, à bientôt alors ! Pourqui je parle ainsi ? Vous comprendrez pourquoi le surlendemain.
On refait le même trajet que tout à l'heure à pied et nous voici maintenant devant la Cathédrale Notre Dame du Siege de Séville.
Visite de la cathédrale notre Dame du Siège
édifiée à partir de 1401 et terminée 100 ans plus tard,
la cathédrale, l'une des plus grandes d'Europe, est inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987
avec une superficie de 11 500 m2 et un volume de 500 000 m3, elle se classe
en 3e position derrière St Pierre de Rome et St Paul à Londres
avant ici était érigée une mosquée mais les chrétiens,
ne vénérant pas le même Dieu, ont tout cassé pour bâtir cette église
pour celà les architectes ont même eu le culot de réutiliser des colonnes de la mosquée et d'autres éléments
tout en haut la célèbre Giralda
"girar" en espagnol signifie : girouette sur une tour avec une apparence humaine ou animale
emblème de Séville, la ville interdit à tout autre bâtiment d'atteindre sa hauteur (82 m)
munis de nos billets "combinés" nous entrons rapidement
Alors, avant de commencer, petit conseil pour la visite : la cathédrale possédant une trentaine de chapelles latérales et de nombreuses salles diverses nous vous conseillons de prendre un audio guide (3 €) ou d'intégrer une visite guidée (15 €/personne) pour bien comprendre toutes les oeuvres exposées. Nous concernant, uniquement munis de mes notes papier, nous ne nous sommes attardés que dans certaines salles et devant quelques oeuvres "majeures".
dans le fond l'autel d'argent ou du jubilé
et son munumental ostensoir en argent de plus de 300 kg
le plus grand du monde
à gauche une grille....
mais pourquoi cette grille ? approchons-nous
tada !!!!
alors là, on a été scotchés devant la splendeur et la délicatesse de l'oeuvre !
nous sommes devant l'autel principal de la Capilla Mayor (chapelle majeure)
cet immense retable gothique, commencé en 1482 et terminé en 1564,
est le plus grand du monde (20 m de haut et 246 m2)
il représente 1 000 scènes de la vie du Christ et de la Bible
nous sommes restés devant de longues minutes
pour apprécier l'ampleur et la minutie du travail réalisé
une autre oeuvre majeure
le Mausolée Christophe Colomb
4 hommes portent un cercueil dans lequel les os du navigateur sont supposés reposer
ces 4 hommes représentent les provinces de Castille, d'Aragon, de Leon et de Navarre
en 1898, à la fin de la domination espagnole, la dépouille de Christophe Colomb
a été ramenée de la Havane
d'où l'inscription "Habana" visible sous le mausolée
les Grandes Orgues
les 7 000 tuyaux qui les composent en font les 2emes plus grandes d'Europe
les instruments, en acajou sculpté de Cuba,
reposent sur de magnifiques colonne de marbre rose
le Choeur
ici la Sacristia Major
et son grand ostensoir
pensez à lever la tête !
la Salle Capitulaire
et son superbe plafond délicatement peint
dans une salle dont j'ai oublié le nom,
des bijoux et autres objets en or ornés de pierres précieuses sont exposés dans des vitrines
cette couronne est ma préférée
Nous en avons terminé avec "le rez-de-chaussée", montons maintenant en haut de la Giralda, au 35e étage !
Les 2/3 inférieurs constituent le minaret de l'ancienne grande mosquée tandis que le dernier tiers correspond à l'ajout effectué lors de l'ère chrétienne pour accueillir les cloches. La montée n'est pas fatigante : il n'y a pas d'escalier, seulement des rampes praticables à l'origine par les chevaux. Seul le dernier degré, celui du muezzin, comporte des marches.
arrivés tout en haut, 25 cloches au-dessus de nos têtes
et une vue magnifique sur Séville
en bas la cour des Orangers
les arènes
où nous irons juste après être descendus de la Giralda
le Metropol Parasol (où nous irons demain)
Nous redescendons et sortons de l'enceinte de la cathédrale par la cour des orangers.
Il est maintenant 17 heures, nous avons bien mérité une petite pause à la terrasse d'un café mais on ne s'éternise pas et on file aux arènes, à une dizaine de minutes à pied.
Visite des arènes de la Real Maestranza de Caballeria de Séville
ces arènes, situées dans le quartier El Arenal,
sont l'un des lieux emblématiques de Séville
classées monument historique depuis 1984
elles abritent l'une des plus célèbres corrida d'Espagne
N'ayant pas réservé en ligne auparavant nous entrons avec l'espoir de pouvoir quand même en faire la visite aujourd'hui, d'autant plus que demain et après-demain, jours de corrida, cela sera impossible.
Bingo ! Nous avons de la chance, une visite "libre", en groupe avec audio guide est prévue d'ici une petite dizaine de minutes (8 €/personne). Elle dure environ 45 minutes et comprend la visite du musée et des arènes.
munis de nos audio guides nous commençons par le musée
situé dans des salles voûtées sous les arènes
dans les couloirs d'anciennes affiches aux tons pastels
tandis que d'autres, plus récentes, annoncent les prochaines corridas
la salle des peintures (ancienne infirmerie)
Dominique est studieux
la visite se poursuit avec les écuries
et la chapelle où les toreros se recueillaient avant les combats
nous accédons maintenant à l'arène
ces arènes, bâties entre le 18e et le 19e siècle,
se présentent sous la forme d'un polygone irrégulier à 30 côtés inégaux,
signe d'une construction étalée sur plus d'un siècle
3 anneaux concentriques sont enroulés autour de la piste elle aussi irrégulière :
le 1er anneau comprend les gradins inférieurs non couverts : les tendidos
le 2e anneau comprend les gradins supérieurs couverts
le 3e anneau renferme divers services (boucherie, infirmerie...)
oui coucou aussi !
les photos sont prises en bas du Balcon du Prince,
balcon exclusivement réservé à famille royale
et qui donne accès à la Porte du Prince
par laquelle sont portés en triomphe les toreros ayant coupé au moins 3 trophées
en face, le balcon de la Députation
qui surplombe la porte du toril par où entrent les taureaux
La visite des arènes se termine ici. Bilan assez mitigé, nous sommes restés un peu sur notre faim. Nous aurions aimé avoir plus d'infos sur les préparatifs des toreros avant la corrida ainsi que sur le déroulement de cette dernière. Bon on va dire qu'on a visité une arène et qu'on n'en visitera pas d'autre !
Nous sortons et rebroussons chemin, direction la place de la cathédrale.
en chemin
en longeant la cathédrale côté Porte du Prince et place du Triomphe,
nous "tombons" sur le Giraldillo
c'est la réplique de la Giralda qui se trouve au sommet de la cathérale
Après une pause rafraîchissement, repos et changement de tenue à l'hôtel, nous retournons au restaurant El Catedral pour le repas du soir.
Comme j'ai très faim je commande 3 tapas format portion : d'abord de la queue de taureau, puis filet de poulet et enfin porc.
quand le serveur m'amène ma queue de taureau
je me dis qu'il a du se tromper et me servir la formule "plat complet"....
pour info c'était excellentissime !!!! la viande était délicieuse et fondante à souhait
mais non, le serveur ne s'est pas trompé !
il m'apporte ensuite mon second tapa,
du filet de poulet grillé, toujours en format portion....
et pour conclure mon dernier tapa, du porc au whisky
le serveur a eu un petit sourire quand il a vu mon air en voyant tout ce que je devais encore manger !
tu parles ! il a du me prendre pour une grosse gourmande
Dominique a été plus raisonnable (ou a eu de la chance dans ses choix) et a commandé des brochettes de langoustine, des croquettes de morue et un filet de porc au chèvre et oignons caramélisés. Promis, la prochaine fois je ne commanderai qu'un seul tapa !
les crevettes de Dom
Après cet excellent et très copieux repas on part se promener en ville mais on ne traîne pas : il ne fait pas bien chaud et comme j'ai eu la mauvaise idée de mettre une jupe ce soir j'ai froid aux gambettes !
On rentre donc à l'hôtel se mettre au chaud et terminons la soirée tranquillement.
Demain au programme encore une grosse journée de marche. Suivez-nous !
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