Jour 4
Petit tour dans le quartier de l'Eixample
Une fois sortis du métro nous marchons dans le quartier. Les façades des édifices sont toutes plus jolies les unes que les autres.
fondation Antoni Tapies
Voilà, on est arrivés devant la fameuse Pedrera de Gaudi.
La Pedrera de Gaudi
Construite entre 1906 et 1912 et classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, la Pedrera fut la dernière construction civile de Gaudi. Elle est également connue sous le nom de Casa Mila mais est surnommée "la Pedrera" en raison de l'usage des pierres brutes sur sa façade : pedrera signifie carrière en catalan.
La façade ondulée de la Pedrera a été rendue possible grâce à un procédé imaginé par Gaudi : il a ainsi déplacé la fonction structurelle des parois extérieures à une série de colonnes et de poutres en fer et en pierres. Le poids du bâtiment pèse sur celles-ci et non sur la façade. Grâce à celà les murs extérieurs sont libres d'adopter la forme serpentée voulue par l'architecte.
D'un commun accord Dominique et moi avons décidé de ne pas la visiter : d'une part cela ne nous intéressait pas trop, d'autre part l'entrée à 22 € par personne nous a complètement fait fuir
De l'autre côté de la rue, la seconde maison de Gaudi : la Casa Batllo.
La Casa Batllo
La Casa Batllo a été construite entre 1904 et 1906. Ici aussi Gaudi a créé une façade originale, fantastique et pleine d'imagination.
Bien que nous appréciions davantage la Casa à la Pedrera nous ne la visiterons pas non plus (23,5 € l'entrée).
La façade juste à côté attire notre attention, c'est celle de la Casa Amatller.
balcons en fer forgé, volets bleus et sculptures
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Sur le même trottoir, un peu plus loin, on trouve la Casa Lleo Morera.
L'ensemble de ces trois maisons (Casa Batllo, Casa Amatller et Casa Lleo Morera) font partie de ce que l'on nomme l'îlot de la discorde, surnommé ainsi car il contient trois maisons rapprochées, toutes construites au début du XXe siècle et dues à trois des plus importants architectes du modernisme catalan.
Cette dernière maison, la Casa Lleo Morera, est la seule à avoir obtenu le prix du Concours annuel des édifices artistiques, octroyé par la ville de Barcelone et décerné en 1906.
L'après-midi est déjà bien entamée. Nous mangeons vite fait à la terrasse d'un café, retournons à la chambre nous poser quelques minutes et terminerons la journée avec la visite de la maison (ou palais) Güell.
Visite du palais Guëll
Pas besoin de prendre le métro, c'est à pied que nous y arrivons, en une petite dizaine de minutes.
la façade du palais Güell
Oui, vous avez raison : la façade est très austère. C'est Gaudi (encore lui !) qui l'a voulu ainsi, mais l'extérieur contraste avec la richesse de l'intérieur.
Alors, ce palais se nomme Palais Guëll, mais c'est Gaudi, justement le grand copain de Guëll, qui l'a conçu et fait bâtir entre 1886 et 1891. Le palais est devenu la résidence de Guëll et de toute sa famille. Il y est resté 20 ans, après il a déménagé au parc Guëll .
On commence la visite par les remises et écuries au sous-sol.
On revient ensuite dans le vestibule avec son bel escalier qui mène à l'étage.
petit arrêt pour admirer le plafond
La visite de ce palais est intéressante car il s'agit de l'unique exemple d'architecture domestique conçue par Gaudi et n'ayant pas fait l'objet de modifications substantielles par la suite. Cependant, 1 siècle a passé depuis sa construction et la palais a vieilli. Des restaurations ont quand même été nécessaires, la dernière en date ayant eu lieu entre 2004 et 2011.
On continue la visite en passant dans les pièces autrefois utilisée par la famille Guëll : les salons, la salle à manger, la salle de billard, les chambres de Monsieur et Madame (ils ne dormaient pas dans la même chambre mais les chambres étaient communicantes quand même.....), la tribune des musiciens. L'étage noble était réservé à la vie sociale, la famille vivait au second étage et le personnel au troisième.
des photos en vrac !
Au cours de la visite il est possible d'accéder à une terrasse, à l'arrière du palais.
On peut voir que le palais est "coincé" parmi les maisons de la rue et l'impression est assez bizarre.
La visite se termine par la terrasse qui offre une vue sur les toits de la ville.
Même ici Gaudi a tiré partie des lieux où il a disposé vingt cheminées de conduits ou de ventilation, de formes extravagantes et de tailles différentes, recouvertes de céramique.
La journée se termine ici.
Demain au programme le quartier Montjuic avec le château, le stade olympique et le musée national d'art catalan
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