Jour 6 - Toujours dans le Serengeti mais dans un autre secteur
Lundi 23 Janvier 
Cette nuit en tente fut relativement bonne : pas besoin de clim car les nuits sont très fraîches mais heureusement la couette était efficace.
Je mettrai quand même un bémol sur ce satané oiseau installé dans un arbre juste devant "chez nous" qui a chanté.... je devrais même dire crié toute la nuit, un second bémol sur des grattements sur la toile de tente à intervalles réguliers (Pray nous dira que c'était certainement des phacochères) et dernier bémol pour avoir été soudainement réveillés vers 1 heure du mat par le rugissement d'un lion. Certes il derait être assez loin mais je peux vous assurer que nous avons eu l'impression qu'il était tout près du camp et celà fait flipper quand même.
le jour se lève...
petit conseil : couvrez-vous car il fait bien frais les matins et les soirées !

Après une douche bien chaude nous allons petit déjeuner.
point négatif : il n'est que 7 h 30 mais déjà moins de choix
des touristes plus matinaux ont déjà dévalisé le buffet qui n'est pas réapprovisionné ... à revoir !

8 h 30 : départ pour la plaine...
bonjour les girafes ! vous êtes toujours aussi élégantes mesdemoiselles

nous abordons maintenant un espace
où gnous et zèbres en nombre se cotoient

à cette période la migration se concentre dans cette zone
et elle marque la période des naissance
rappel de la grande migration du Serengeti ICI


Pray suit les infos sur sa radio et nous emmène à un endroit où 3 guépards sont tapis dans l'herbe...
oui oui, seuls 2 sont visibles pour l'instant

désolée pour la qualité de la photo... notre zoom n'en pouvait plus

nous avons attendu pendant près de 30 minutes en espérant les voir courser les zèbres mais sans succès...
un troupeau était pourtant tout proche mais ces 2 zèbres surveillaient et étaient chargés de donner l'alerte en cas de danger

les guépards décident de partir...
manifestement ils n'avaient pas beaucoup d'appétit ce matin
ou alors le ptit déj avait déjà été consommé

je ne mentais pas ! ils étaient bien 3 !

on repart et après de longues minutes nous arrivons sur une vaste plaine
où nous roulons

ici aussi une quantité phénomènale de gnous et de zèbres
à perte de vue
un jeune gnou que l'on nomme "gaou"


ici un "nouveau-né" déjà debout mais encore tout humide des fluides de la maman
dont le placenta n'est pas encore bien expulsé


Ici, dans ces vastes plaines proches de Ndutu, plus d’un demi-million de gnous naissent en deux à trois semaines, et jusqu’à 8 000 d’entre eux naissent en une seule journée.
Les gnous femelles donnent naissance à un seul petit au centre du troupeau, plutôt que de trouver un endroit isolé, comme le font de nombreuses espèces d'antilopes. Étonnamment, environ 80 % des femelles d'un troupeau donnent naissance dans les mêmes deux à trois semaines.
Les gnous sont la proie des lions, des hyènes, des lycaons et des léopards. Les guépards chassent les nouveau-nés et les jeunes de 6 mois.
Les gnous en migration se rassemblent pour traverser les cours d'eau, et représentent ainsi un terrain de chasse exceptionnel pour les espèces alors concurrentes.