Jour 6 - Bacalar

Jour 6 - Quelle journée exténuante !

Dimanche 8 Mars

Alors, comment s'est déroulée notre première nuit à Bacalar ? Bien dans l'ensemble mais nous n'avons pas eu très chaud, comme quoi la clim n'est vraiment pas utile ici.

On ouvre les volets, j'ouvre la porte... chouette, le soleil se lève à peine mais déjà on sait qu'il va faire beau et chaud ce matin ! C'est donc de bonne humeur qu'on rejoint Lili pour prendre notre petit déjeuner.

avant tout, nous prenons quelques minutes pour admirer le lever de soleil sur la lagune

Lili, déjà aux fourneaux, nous invite à prendre place et nous apporte une assiette de fruits frais et des verres de jus d'orange juste pressé.

Lili est bien gentille et s'efforce de nous faire plaisir mais il y a malheureusement toujours l'obstacle de la langue qui gâche un peu l'ambiance. Elle nous demande si nous voulons des oeufs mais nous ne la comprenons pas. On se retrouve donc à 3 dans sa cuisine afin qu'elle nous montre des oeufs, s'ensuit une discussion "visuelle" pour savoir si on la veut au jambon, au fromage ou autre. Au final tout s'arrange et nous nous régalerons d'une omelette chacun et de tartines grillées accompagnées de café, lait, confitures et beurre. 

Le petit déjeuner est excellent et très copieux. Nous aurions même pu demander "du rab" si nous l'avions voulu. Bref une bonne adresse ici à Bacalar !

Nous avons bien mangé, que pouvons-nous faire maintenant ? Il faut savoir qu'ici à Bacalar beaucoup d'activités, en majorité nautiques, s'offrent à vous : canoe kayak, paddle... balades en bateau d'ailleurs prévue demain. Nous avons opté pour une pause farniente et aquatique au cenote Cocalitos.

Avant de partir on prend soin d'enfermer nos papiers et notre argent dans le cofre fort mais impossible de le vérouiller avec un code ! On peut toujours l'ouvrir, ce qui n'est franchement pas top pour un coffre fort ! On s'empresse de chercher de l'aide auprès de Lili qui heureusement est encore là. Elle essaiera à plusieurs reprises, sans succès. Au final elle nous donne la clé et on peut enfin prendre la route.

Le cenote Cocalitos se situe à une dizaine de minutes en voiture de Bacalar. Nous avons emprunté la route 307 à la même configuration que la route empruntée pour rejoindre le cenote     depuis Tulum, c'est à dire 2 X 2 voies séparées par un terre plein central. Encore une fois on s'est fait avoir comme des bleus et on n'a pas tourné au bon moment. Cocalitos n'étant pas indiqué expressement, il faut suivre la direction "cenote Azul" en tournant à gauche, revenir "sur vos pas" puis suivre la direction du cenote à droite. Tout ça pour vous dire qu'on a encore perdu beaucoup de temps pour rien.

Il aurait été plus simple d'emprunter la route qui longe la lagune... mais bon, quand on n'est pas malins....

pour que vous compreniez mieux :
l'itinéraire avec, surligné de rouge, le trajet via la route 307
et, surligné de vert, la route qui longe la côte

enfin, nous sommes arrivés

nous avons hâte de découvrir les lieux

Ici aucun aménagement spécifique : simplement une grande étendue herbeuse sans transats, sans fauteuils. On pose les serviettes à terre et on profite ! Un petit snack propose quelques boissons, chips, biscuits et crèmes glacées.

il est encore tôt, nous avons encore de la place pour poser la serviette

avant le plouf nous prenons le temps d'apprécier les lieux

Cocalitos est "le sanctuaire des stromatolithes"

J'imagine déjà votre tête en entendant le mot "stromatolithe". No panic, je vous explique : Ces structures au nom barbare ne sont autres que nos plus vieux ancêtres et une des premières formes de vie ayant jamais existé sur Terre puisqu'ils existaient déjà il y a 3,42 milliards d'années sur tous les continents ! Ils ont largement contribué à la création de l’atmosphère de notre planète, étant donnée leur incroyable capacité de photosynthèse (absorption de CO2 et rejet d’oxygène). Les stromatolithes ont ainsi sans doute permis le développement de la vie terrestre et océanique.

ici à Cocalitos quelques uns sont visibles au bord du ponton

ils ressemblent à des rochers mais ce sont des structures d'origine biologique :
ces constructions sédimentaires carbonatées sont formées d'une superposition de lamines,
elles-mêmes résultat de l'activité biochimique de certains micro-organismes, principalement des cyanobactéries

La lagune de Bacalar est peuplée de stromatolithes dont les formes présentes ici sont endémiques et représentent les plus gros volumes de stromatolithes au monde. Ces fossiles, devenus une attraction touristique importante dans la région, sont maintenant une richesse naturelle protégée et il est strictement interdit de marcher dessus voire même de s'en approcher trop près.

après cette observation géologique, nous pouvons aller à l'eau !
une échelle permet de descendre
et pour ceux qui ne savent pas nager pas de panique, l'eau arrive aux épaules

l'eau est translucide... il fait beau... il fait chaud... Le pied !

des balançoires et hamacs nous invitent à la farniente et à la contemplation

on peut aller vraiment très loin sans problème,
avec de l'eau jusqu'aux chevilles à certains endroits

Après avoir barboté un long moment on remonte se faire sécher au soleil sur les serviettes. Il est maintenant 13 heures et on commence à avoir faim. On décide de partir, sans trop de regret puisque le vent monte et il commence à pleuvoir ! Certes ce n'est pas la grosse averse, plutôt un crachin, mais quand même, ça mouille pas mal, tout le monde remballe et les lieux se vident.

Le cénote Cocalitos nous a enchantés ! C'est un endroit tout à fait propice à la farniente et à la baignade.

Quel bonheur de se baigner dans une eau translucide et chaude et pouvoir ensuite s'allonger et lézarder au soleil...

Si votre planning vous le permet je ne peux que vous conseiller d'y passer quelques heures : l'entrée n'est pas chère, l'ambiance est sympa, l'eau translucide et peu profonde permet la baignade prolongée et de bons moments de contemplation, allongés dans un hamac...

De plus les lieux conviennent à toutes les tranches d'âge et les jeunes enfants passeront de bons moments à y barboter.

Nous rejoignons Bacalar pour trouver un endroit sympa où déjeuner et déjà la pluie a cessé, mais il fait toujours un petit vent assez désagréable.  On s'assoit au hasard à la terrasse d'un petit resto mexicain sur la place, il y a du monde dont pas mal de touristes français. On jette un oeil aux assiettes déjà servies et on se dit "OK, ça devrait le faire". Bon en fait ça le fera pas... Je vous explique.

Pour commencer on devra attendre 15 minutes avant qu'un serveur daigne prendre notre commande. Jusque là ça va, on a l'habitude. Asie et Mexique même combat ! Enfin le serveur arrive et prend notre commande : 2 bières et 2 buritos poulet. Il repart et on attend... on attend.... on s'impatiente.... Après 20 minutes on "chope" le serveur et on lui demande où en est la commande. Il part en cuisine pour revenir nous dire qu'il  n'y a plus de poulet ! Bon là on lui montre qu'on est "un peu agacés" et, bon gré mal gré, on commande 2 burritos à je sais plus quoi. Et on attend... Enfin après encore de longues minutes nous sommes servis et on peut commencer à manger.

le Graal !
dommage, nous n'avons qu'une assiettte...
nous devons rappeler un serveur pour en avoir une seconde
ils sont pas très futés au Mexique

lui au moins était content !

Bon, si l'on oublie l'incompétence des serveurs, on peut dire qu'on a bien mangé : les buritos étaient bons et très, voire trop copieux. Mais notre patience est remise à mal au moment de payer l'addition... Dominique remarque immédiatement une erreur : le total correspond à notre première commande avec les buritos poulet... Rebelote on rappelle le serveur qui repart en cuisine rectifier le tir. Il revient fièrement avec la bonne addition, nous réglons en liquide et il nous rend la monnaie sur le total de la première addition !!! Là c'est le pompon !

Allez, on part (bien entendu sans laisser de pourboire) et on prend la route pour l'hébergement.

Vous aimeriez peur-être avoir le nom et l'adresse de ce restaurant afin de ne pas vivre la même expérience mais désolée, je n'ai pas noté le nom. Je peux simplement vous dire qu'il se situe sur la place centrale de Bacalar, entre la calle 20 et la calle 22.

Bon, une fois rentrés "chez nous" on décide de se reposer un peu sur le ponton, bien à l'abri du vent sous la "tonnelle". Deux kayaks, posés sur la berge et proposés à la location me faisaient bien envie. Ca aurait été sympa de faire un tour sur la lagune mais je renonce à cette idée : il y a trop de vent et les eaux sont trop agitées, rien à voir avec le calme et les eaux translucides du matin. Même un petit plouf ne me tentait pas ! Du coup on est restés comme des grosses larves sur nos transats à, comment dit-on ? lézarder ? glander ? buller ? Bref on n'a rien fait sauf profiter .

Le soir on va dîner au restaurant situé au rez-de-chaussée du Hostal & Suites Pata de Perro, toujours sur la place du Fort San Felipe. Le resto est un "italien" qui propose une carte très variée en plus des pizzas et pâtes habituelles.

au menu pour moi des médaillons de porc

Dom opte pour une escalope au parmesan

C'était bon mais rien d'exceptionnel, le resto a quand même l'allure de la "machine à touristes" avec cependant un personnel aimable, souriant et efficace... enfin ce soir !

Maintenant au dodo ! Demain au programme une matinée en bateau sur la lagune avec Krystel