Jour 12 - Route pour Santa Elena (Uxmal)

Jour 12 - Route pour Santa Elena (Uxmal)
avec 2 arrêts sur la route

Samedi 14 Mars

Allez zou ! Ce matin départ pour Santa Elena, village situé à une quinzaine de minutes du site archéologique de UXMAL que nous avons prévu de visiter demain.

Il est 9 h 30, nous prenons la route pour Santa Elena où nous dormirons les 2 prochaines nuits, en faisant un tout petit détour pour visiter 2 "sites" sur la route. Certains d'entre vous se demanderont pourquoi nous n'allons pas directement visiter Uxmal ? Je vous explique :

• il faut environ 2 h 30 en voiture pour rejoindre Uxmal depuis Campèche
   
• Uxmal ouvre à 8 heures et il est conseillé de visiter les sites archéologiques tôt le matin, dès l'ouverture
   
• en partant à 9 h 30 de Campèche nous serions arrivés à midi à Uxmal, trop tard à notre goût
   
• certes nous aurions pu faire la route la veille au soir mais nous préférions ne pas conduire de nuit sur les routes du Yucatan
   
• d'où ce choix de partir le matin vers Uxmal (en fait Santa Elena) et optimiser la journée en visitant 2 sites sur la route, ceci sans trop faire de détour.
   

Nous avons prévu 2 arrêts sur la route : le premier à Hampolol, au Centro Ecoturistico Ich Ha Lol Xaan, le second à Pomuch. Et pourquoi me direz-vous ? Continuez votre lecture et vous verrez bien !

l'itinéraire prévu jusque Santa Elena
avec nos arrêts encadrés de rouge

Nous quittons les ruelles étroites et pavées de Campèche et, après avoir donné à boire à Titine , rejoignons la route 180.

On suit la direction Hampolol et, en toute logique, prenons la sortie "Hampolol". On arrive dans un tout petit village où même le GPS se perd ! Pas de panneau indicateur, les rares habitants à qui on demande ne connaissent pas ce centre touristique, on tourne, on fait demi-tour, et bien entendu la tension commence à monter. Dépités on décide de laisser tomber et on repart pour rejoindre directement Pomuch.

Revenus sur la route 180 et après avoir roulé quelques centaines de mètres que voit-on au bord de la route ? Je vous le donne en mille... un panneau indiquant "Centre de loisirs" à droite ! On bifurque donc et on suit la route, guidés par les panneaux.

Le Centro Ecoturistico Ich Ha Lol Xaan, l'endroit idéal pour perdre son temps

en bout de chemin nous empruntons une route cabossée, traversons une voie ferrée,
et nous voilà enfin arrivés !

Ich Ha Lol Xaan, signifiant "oeil d'eau", est une réserve écologique gérée par les habitants de Hampolol afin de promouvoir le tourisme durable et la protection de l'environnement. Le site n'est pas très connu donc pas très fréquenté par les touristes. J'avais cependant lu de bons avis sur le net et je me suis dit : "pourquoi pas ?".

On descend de la voiture, déjà un peu circonspects quant à l'environnement... un parking de terre battue près d'une voie ferrée et une entrée pas très avenante... Là, 6 personnes papotent ensemble, assises sur des chaises... Nous nous avançons jusque la billeterie et l'une des femmes daignent  venir. On a comme l'impression de l'avoir dérangée dans ses multiples tâches et c'est avec sa mine des mauvais jours qu'elle encaisse nos entrées : 45 pesos pour l'un et 40 pesos pour l'autre... On n'a rien compris mais on laisse tomber, on ne va pas jouer les rabat-joie. Quand on pense que les avis sur Tripadvisor mentionnaient l'attention MERVEILLEUSE de la communauté Maya locale qui gère l'espace...

Bon allez, on ne va pas se laisser abattre par cet accueil quand même ! On avance sur un chemin bucolique à souhait et bordé... d'un tas d'ordures ! cannettes, bouteilles, papiers jonchent le sol ! Quelle tristesse de voir ça ici. Allez, courage, on continue.

le site possède quelques lagons

On avait tout prévu pour faire un petit plouf mais bon, ne voyant personne s'y baigner nous n'avons pas osé. D'ailleurs nous sommes les seuls touristes ce matin, avec une ou deux familles de locaux installées sur des tables de pique-nique bancales... On a comme l'impression qu'en fait le site est fermé, il n'y a rien d'installé, pas de buvette, pas d'animation, rien ! Bon en même temps les responsables ne peuvent pas tout faire : discuter et travailler !

dommage, l'endroit est pourtant sympa

plus loin des plans d'eau et, qui dit plan d'eau + arbres + Mexique
dit moustiques !

et, comme d'hab, je deviens leur cible préférée

plus loin un petit pont...
ouahhhhh super !

pas d'humains mais des iguanes oui

Après avoir traversé ce petit pont on a commencé à suivre un sentier dit de "découverte"... Il y avait différentes directions mais sans aucune indication quant à la durée de la promenade... On a commencé un peu à marcher, toujours sous l'attaque des moustiques, sans rien voir de bien intéressant à part des arbres... bref on rebrousse chemin et on rejoint la voiture.

Tout ça pour dire que si vous avez du temps à perdre lors de votre voyage dans le Yucatan surtout ne venez pas le perdre ici ! Heureusement qu'on n'a pas fait de détour, ça n'en vaut franchement pas la peine !

On reprend la route 180, direction Pomuch où nous arrivons après 30 minutes de route. Et pourquoi diable nous arrêtons-nous ici ? pour son cimetière pardi !

Si vous avez lu nos différents récits de voyages vous connaissez maintenant notre plaisir de visiter ces lieux paisibles et si différents selon les régions. Le cimetière de Pomuch est pratiquement inconnu des circuits classiques, je l'ai découvert sur un blog de voyages en cherchant un site sympa à voir sur la route entre Campèche et Uxmal. Et bien franchement l'endroit vaut le coup d'oeil !

Le cimetière de Pomuch : ma trouvaille dont je ne suis pas peu fière

le cimetière est très facile à trouver,
il se situe à l'entrée du village, sur la route principale

le tricyle est ici le moyen de transport le plus utilisé

entrons...

et là, nous tombons immédiatement sous le charme des lieux

Le cimetière n'est pas très grand en soi mais les "tombes" sont très nombreuses, parfois superposées l'une sur l'autre le long d'allées étroites formant un véritable labyrinthe où nous déambulons silencieusement et respectueusement (bah oui, c'est pas parce que nous sommes des touristes qu'il faut faire n'importe quoi !).

c'est un cimetière certes mais toutes ces couleurs transmettent
la joie plutôt que la tristesse

D'ailleurs ici à Pomuch on raconte qu'il ne faut pas trop pleurer un mort sinon son âme ne pourra pas se reposer en paix. Certes on est triste les premiers temps mais ensuite on vient au cimetière en famille pour se souvenir des bons moments passés avec le défunt, on raconte même des blagues et on rit autour des tombes.

Je trouve qu'on devrait faire la même chose en France : faire des sépultures moins austères, aller au cimetière en se souvenant des bons moments passés avec nos disparus et, le jour de la toussaint, continuer à se souvenir d'eux mais dans la "bonne humeur".

mais bon, je pense pas qu'on puisse voir ce genre de chose en France...

même les épitaphes sont beaucoup plus jolies

Ici vous pourrez dire "oui bon, c'est un petit cimetière sympa" mais je vais maintenant vous montrer en quoi réside l'intérêt majeur de cet endroit. Avant de continuer je voudrais cependant vous informer que les photos qui vont suivre risquent de heurter la sensibilité des âmes sensibles...

voici ce que l'on peut également voir au cimetière...
je vais y aller doucement pour vous habituer progressivement 

et oui,
la porte du cimetière franchie ce sont des centaines de crânes qui nous observent

Avant de continuer mon récit et afin que vous compreniez mieux et avec un esprit plus "détaché" il faut absolument que je vous explique cette tradition ancestrale qui ne perdure qu'ici, dans le petit village de Pomuch.

LE RITUEL UNIQUE DU VILLAGE DE POMUCH POUR LA FETE DES MORTS AU MEXIQUE

Le jour des morts prend tout son sens dans ce petit village Maya où les habitants ont hérité de leurs ancêtres
une tradition bien particulière.

Ici chaque mort est d'abord enterré 3 à 5 ans avant d'être exhumé dans la semaine qui précède le 2 novembre, jour de la fête des morts.
Les proches nettoient ainsi les os de leurs défunts, une façon de montrer le respect et l'amour qu'ils leur portent.

Les os sont placés dans une boite elle-même placée dans une niche du cimetière.

D'ailleurs de nombreux habitants de Pomuch sont persuadés que les défunts dont on ne prend pas soin, au moins une fois par an,
se mettent en colère et errent comme des âmes en peine dans les rues du village…

Evidemment ce "nettoyage" ne peut pas se faire les premières années suivant la mort car les corps en décomposition peuvent dégager
une mauvaise odeur et parfois transmettre des maladies.
Il faut ainsi patienter 3 à 5 ans après le décès

Lorsque la famille ne peut pas s'occuper du "dépoussiérage" de ses morts elle fait appel à des personnes qui exhument le corps,
le nettoie et transfère les os dans les boîtes, ceci contre quelques pesos.

Le cadavre est parfois momifié, à cause des médicaments dit-on...
La personne en charge doit alors le découper en morceaux pour qu'il rentre dans le coffre.
On fait cela dans le cimetière, juste à côté de la tombe, en compagnie de la famille.

parfois il n'y a pas de grille de protection
et les ossements restent à la portée de tous

les ossements sont toujours disposés sur un joli tissu brodé

Bien que nous n'en ayons pas vu lors de notre venue, il est dit que des femmes vendent, à même le sol près de leur maison, des linceuls brodés de motifs généralement floraux et en rapport avec la personnalité du défunt : le nom du défunt, une croix, des saints, un marteau pour un charpentier, une batte pour un fan de base-ball... Maintenant, crise économique oblige, de plus en plus de linceuls sont peints et non plus brodés.

bien souvent il y a plusieurs petits coffres dans les niches,
certainement des membres de la même famille

certains crânes ont même conservé leurs cheveux

oui j'avoue c'est un peu glauque mais lorsque l'on prend la peine d'étudier
la tradition la visite est moins "traumatisante"

la vision de certaines boîtes est un peu plus difficile à supporter que d'autres
car les ossements ont tendance à "déborder" un peu !

toujours est-il que le crâne, dernière partie à être nettoyée, est toujours placé sur le haut
le couvercle restant ouvert l'âme peut ainsi trouver refuge et regarder dans les yeux les proches qui viendront lui rendre visite
ces 2 là ont choisi de SE regarder dans les yeux... unis jusque dans la mort

attention, les photos qui suivent sont parmi les plus "gores"

et voici le "clou du spectacle" !!!!

Ouh ouh !!!! Vous allez bien ? Remis de vos émotions ? En tout cas perso, bien que j'aie vu quelques photos sur le net en préparant la visite cela fut quand même très déconcertant de voir ces crânes et ossements ! Mais l'atmosphère des lieux était tellement empreinte de traditions locales, les couleurs tellement apaisantes qu'en fait, après avoir vu une tombe, puis deux, puis bien d'autres nous n'y pensions plus trop et au contraire recherchions les coffres les plus "jolis" (si tant est que l'on puisse dire ça) et les coffres les plus hideux.

quelques derniers clichés plus classiques pour conclure la visite

Si votre emploi du temps vous le permet et si vous passez pas loin du cimetière de Pomuch je ne peux que vous conseiller d'y faire une halte !

Il vous faudra avoir le coeur bien accroché et les âmes sensibles s'abstiendront mais le site vaut vraiment le coup d'oeil.

Nous avons vu de nombreux cimetières lors de nos différents voyages mais jamais un cimetière de ce type avec une histoire et une tradition si particulières.

Je ne veux pas me lancer des fleurs mais j'étais particulièrement fière d'avoir trouvé cette pépite lors de l'élaboration du voyage, juste récompense
du temps passé à la préparation de notre séjour.

Alors si vous avez le temps FONCEZ !!!!!

On sort du cimetière et on rejoint la voiture garée quelques mètres plus loin. En ouvrant les portières pour y mettre les affaires on a l'eau à la bouche rien qu'en sentant de bonnes odeurs de viande cuite au barbecue. Mais de où ça vient ? Pas besoin de chercher bien loin, nous sommes garés pratiquement devant un resto très très local où un gars dans sa cour est en train de cuire du poulet.

Maîtres Renards, par l'odeur alléchés, pénètrent chez "Asadero la Valentina"
pour demander si la maîtresse de ces lieux peut leur servir un bon repas

Accueillis par une dame très gentille et assez surprise de rencontrer des touristes de passage chez elle, nous lui demandons s'il est possible de déjeuner. Pas de problème ! Elle nous installe à une table en "terrasse" et va commander le poulet au gars toujours dans sa cour, noyé dans la fumée du barbecue. Ici pas de carte, pas de menu, il n'y a que du poulet à servir.

Pendant que nous patientons nous voyons de nombreux locaux venir acheter quelques denrées ainsi que des portions de poulet cuit. Cela doit revenir moins cher de l'acheter préparé que de l'acheter cru et le cuire ensuite.

et nous sommes servis !
en guise de légumes un peu de tout : à la fois du riz, à la fois des pâtes,
un oignon cru, un peu de salade et une espèce de cornichon

Ici pas de chichis, on mange dans des assiettes en carton mais alors, qu'est ce que c'était bon ! et à un prix tout riquiqui : un peu plus de 4 euros pour les plats et 2 sodas ! Une vraie bonne surprise ce petit resto !

C'est repus et enchantés de notre repas que nous reprenons la route pour Santa Elena.

nous passons devant la jolie église (jaune encore) du village

On sort du village et on rejoint la route 180, belle 2 X 2 voies, direction Santa Elena.

50 kilomètres plus loin (30 minutes de route), nous quittons l'état de Campèche pour celui du Yucatan. Et c'est ici que la Covid se rappelle à notre bon souvenir : au "poste frontière", du côté Yucatan, nous sommes conviés à nous garer et à sortir de la voiture : autour de nous des policiers masqués, gantés et lourdement armés ainsi que des agents en blouse blanche. L'ambiance est lourde et, bizarrement, notre bonne humeur fait une descente fulgurante dans nos baskets !

Nous sommes invités à nous asseoir à une table et un médecin (tout au moins un gars en blouse blanche) entame le protocole : présentation de nos passeports, prochaine destination ? durée de l'étape ? avons-nous des signes de la maladie ? et prise de température. Nous on est là, assis devant le gars, et on rigole pas ! On répond à ses questions, on lui dit "oui monsieur, bien monsieur", et notre seule crainte est de voir notre séjour écourté... Ouf, il nous laisse partir mais en n'oubliant pas de nous signaler que si nous présentons le moindre signe de la covid nous devons téléphoner à un numéro spécial et rester bien confinés dans notre hôtel en attendant que les services médicaux viennent nous chercher pour nous emmener à l'hôpital le plus proche. On remonte dans la voiture, on passe devant un garde armé qui nous indique la voie à suivre et on reprend la route. Les premiers kilomètres se font en silence, le moral en a pris un sacré coup.

Nous poursuivons la route, passons devant le site de Uxmal et arrivons enfin à Santa Elena après 1 h 30 de trajet.

Nous avons réservé les 2 prochaines nuitées à "The Pickled Onion" (plus d'infos ICI).

The Pickled Onion B&B se situe le long de la route principale

un parking privé permet d'y laisser la voiture en toute sécurité

le Pickled Onion dispose également d'un restaurant ouvert à tous
 

Nous sommes accueillis très simplement par 4 gars du staf. Nous nous apercevrons plus tard qu'ils font un peu de tout ici : ils sont serveurs, cuistots, hommes à tout faire... Bon manifestement ils ne sont pas galants puisque nous avons du tirer nos valises jusqu'à notre bungalow. Tant pis pour eux : pas de "porteur", pas de pourboire.

Valérie, la responsable du complexe est absente. C'est bien dommage car étant d'origine canadienne et anglophone cela aurait été plus facile de communiquer à notre arrivée. Bref un des gars encaisse le reste du séjour et nous mène à notre bungalow en nous expliquant brièvement et dans un anglais très approximatif le "fonctionnement" des lieux (petits-déjeuners, horaires d'ouverture du restaurant...).

nous oublions cet accueil en découvrant les lieux
les bungalows au toit de chaume sont répartis sur un joli et agréable espace

les allées et les parterres sont nets
avec partout des massifs fleuris

l'espace où sont servis les petits-déjeuners est très agréable aussi

en bonus une piscine bien sympa
une fois n'est pas coutume nous en avons profité quelques heures

et voici notre petit nid douillet

avec vue sur la piscine

Nous avions le bungalow Ya ax Nah3, situé un peu sur l'arrière ce qui était un bon point puisque des voyageurs signalent que ceux en bord
de route sont très bruyants la nuit à cause du passage régulier de camions sur la route.

la chambre est relativement petite

et ce ne sont pas ces 2 cygnes qui nous feront oublier
un confort assez sommaire

nous avions à disposition un petit réfrigérateur et un coffre-fort
qui d'ailleurs ne fonctionnait pas...
nous l'avons signalé à la propriétaire le lendemain et elle nous a simplement répondu
que les locataires précédents ne lui avaient pas dit...
elle nous a quand même proposé de changer de chambre mais nous avons décliné la proposition,
il aurait fallu tout "déménager" nos affaires

et une salle d'eau avec WC sans porte de séparation
pratiquement ouverte sur la chambre (pas top)

A notre arrivée et le lendemain matin une bouteille d'eau nous a été offerte. Ensuite il était possible d'acheter une "recharge" d'eau à l'accueil moyennant la somme de 15 pesos. Nous avont tenté une fois mais l'eau étant chaude nous avons préféré acheter des bouteilles en ville et les stocker au frais.

La chambre disposait de la climatisation, d'un bon WIFI, d'une cafetière et de café pour se préparer un petit café au réveil.

Le gros point noir Les 2 gros points noirs étaient l'absence de rideaux aux fenêtres et d'une moustiquaire pour le lit. Vous me direz ce n'est pas bien grave et bien je vous réponds que SI !! Ca vous plairait de vous déshabiller le soir avec les lumières allumées et que tout le monde puisse vous voir dans la chambre et aux WC ? Ca vous plairait de dormir avec une lumière extérieure qui fonctionne toute la nuit devant votre bungalow ? Ca vous plairait d'être dévorés par les moustiques toute la nuit ? J'ai d'ailleurs posé la question à Valérie le lendemain : "pourquoi ne pas installer de moustiquaires dans les chambres ?" et elle a répondu que c'est parce que cela oppressait certains touristes.... Ils étaient pas fort malins ces touristes, suffisait de relever la moustiquaire !

Bon allez, quittons au plus vite les lieux. Direction le "centre ville" de Santa Elena.

Santa Elena est un charmant petit village de quelques 3 000 âmes où vous ne trouverez pas grand chose pour vous divertir. A part l'église construite au 18e siècle en l'honneur de San Mateo vous aurez vite fait le tour de la ville.

l'église, construite sur une colline à la place d'un ancien temple Maya

il paraît qu'elle abrite de beaux retables datant du 19e siècle...
on ne peut pas confirmer, elle était fermée !

la place du village

Nous étions venus ici pour trouver un endroit où dîner mais pas de bol, il n'y avait rien d'ouvert. On décide donc d'aller manger au restaurant de l'hébergement.

au menu hamburger/frites,
si on peut appeler ça des frites

Le repas était passable, tout simplement mangeable. Nous étions les seuls clients ce soir et, pendant tout le repas, les 4 gars (les mêmes qui nous ont accueillis tout à l'heure, les mêmes qui s'occupent de la popotte, les mêmes qui s'occupent de l'entretien...) sont restés debout au bord de l'entrée à atttendre et à nous regarder manger... Perso j'avais l'impression qu'ils n'attendaient qu'une chose : que nous ayons terminé afin de pouvoir fermer et aller se coucher.

C'est bon les gars, nous avons terminé, vous allez pouvoir disposer !

Nous retournons au bungalow et ne tardons pas à nous coucher. Demain au programme la visite du site archéologique de UXMAL