Nous voici arrivés au phare. L'entrée est libre, seule la montée au sommet est payante mais nous avons choisi de ne pas y aller.
Le phare, datant de 1890, est une construction entièrement britannique du temps de la colonisation anglaise. Tous les matériaux de construction, y compris les briques et l'acier, ont été importés d'Angleterre et la roche de granit a été fournie par des carrières d'Ecosse et de Cornouailles. Bien que très ancien ce phare est encore activement utilisé et aide au guidage des navires le long de l'océan indien.
Nous sommes ici à la pointe de Dondra, c'est à dire à la pointe méridionale de l'île que rien ne sépare du pôle Sud si ce n'est l'océan Indien. Si nous voulions nager à partir d'ici pour rejoindre le pôle sud nous ne verrions aucune terre sur le chemin.
une borne explique les faits
Aux abords du phare nous rencontrons un monsieur accompagné de ses deux enfants qui s'amusent à faire voler leur cerf-volant (scène très courante au Sri Lanka). Nous discuterons un petit moment avec le monsieur : le petit restera à l'écart mais le garçon un peu plus âgé sera tout content de participer à la conversation. Retenez bien leurs visages, vous comprendrez pourquoi par la suite.
Nous restons ici encore quelques instants puis repartons à pied à Dondra pour reprendre le bus.
Tout en avançant nous voyons un peu plus loin, à l'entrée d'une maison, un groupe de personnes dont un enfant... mais oui, ce sont bien eux : le papa accompagné d'une autre personne et du jeune garçon que nous avons rencontrés tout à l'heure au phare. En fait, se doutant bien que nous allions passer devant leur maison pour revenir, ils nous attendaient. Nous les rejoignons et, avec surprise, sommes invités à entrer chez eux. Nous faisons connaissance avec toute la famille : la maman, son époux et leur jeune fils, le frère de la maman et son garçon, ainsi que d'autres membres de la famille en train de travailler dans la propriété.
La maman nous invite à entrer dans la maison et à nous asseoir. C'est ainsi que l'on discute un bon moment ensemble, tout en sirotant un verre de jus de fruits. Nous passons un très agréable moment ensemble : la maman, professeur, parle un anglais parfait, son époux un peu moins, moi encore moins mais Dominique est là pour relever le niveau !
Malheureusement nous devons quitter cette famille charmante et d'une hospitalité incroyable : le soleil commence à décliner et nous risquons de ne pas pouvoir prendre le bus pour rentrer à Matara.
La photo de groupe s'impose évidemment : vous pourrez voir que le petit n'a jamais voulu lacher sa perche à selfie durant toute la séance, et que j'ai eu un petit coup de coeur pour le jeune plus âgé : il était vraiment craquant et était à la fois heureux et intimidé de nous rencontrer. Ce furent des moments vraiment magiques et l'un de nos meilleurs souvenirs du séjour.
Nous échangeons adresses mail et comptes facebook puis nous rejoignons le centre.
C'est avec d'excellents souvenirs en tête que nous rejoignons Matara.
Rien d'exceptionnel en soirée qui sera dédiée à la traditionnelle séance facebook puis à la préparation des sacs car demain nous partons à Galle, avant- dernière étape du voyage