Allez, que la visite commence !
Tout en avançant doucement sur un chemin tracé à travers la jungle on profite de ces premiers instants à la conquête des temples Mayas... les moustiques m'ont déjà repérée...
On vire à droite, juste en face du loueurs de vélos, pour arriver au GRUPO COBA.
exclusivement "résidentiel", le groupe est constitué de plusieurs structures
cachées dans la végétation
les structures ne sont pas clairement indiquées mais nous reconnaissons facilement celle-ci : LA IGLESIA (l'église)
haute de 25 mètres on ne peut pas la gravir
au pied de la pyramide cette stèle protégée par une petite hutte
jusqu'à peu les Mayas du coin y déposaient des offrandes en brûlant des cierges,
le dessin en effet représenterait une Vierge appelée Colebi, patronne des chasseurs et des paysans...
mais franchement on ne voit pas grand chose
Aux abords de la pyramide on trouve un ensemble de palais et de résidences qui, soit disant, montrent par leur taille l'importance que devait avoir la cité... Nous avons du mal à nous imaginer les lieux tels qu'ils étaient à l'origine... Si l'architecture et l'histoire du site vous intéressent vraiment on ne peut que vous conseiller de faire appel à l'un des nombreux guides présents à l'entrée.
outre la Iglesia, le second édifice "majeur" dans ce Grupo de Coba est EL JUEGO DE PELOTA (le jeu de pelote)
facilement reconnaissable
Le jeu de balle, également connu sous le nom de jeu de pelote ou d'Umala, est un sport rituel qui fut pratiqué par les peuples précolombiens pendant plus de trois millénaires. Les "arènes" dans lesquelles se déroulait cette pratique sont visibles dans toutes les villes vestiges des peuples Mayas dans le sud du Mexique, notamment ici dans la péninsule du Yucatan. Celui de Chichen Itza est le plus grand terrain jamais découvert de l'époque Maya. Patience, vous le découvrirez si vous nous suivez dans la suite du voyage .
vous voulez connaître les règles du jeu et savoir à quoi servaient les anneaux ?
la réponse vous sera donnée plus tard...
quelques clichés "pour rien" mais que j'aime bien
Nous quittons maintenant cet ensemble et rejoignons le second : LE GRUPO NOHOCH MUL.
on marche longtemps... très longtemps sur le chemin principal
la balade est toujours aussi agréable, les arbres nous protègent de l'ardeur du soleil
mais les moustiques m'agressent férocement
Arrivés à la fourche on prend sur la gauche. Là, avant d'arriver à la grande pyramide, on a du passer le TEMPLE DE FRESCO. Dommage je n'en ai gardé aucune photo ni aucun souvenir ! L'absence de panneau indicateur et notre manque d'intérêt pour ces empilements de pierres difficiles à interpréter n'aide pas. Oui, vous pouvez constater que nous n'avons pas été charmés plus que ça par le site. Serions-nous "blasés" après la découverte des temples d'Angkor en 2013 ? Certainement.
On marche encore... les moustiques s'obstinent à me piquer, le temps file... si on avait su on aurait soit loué des vélos soit loué les services d'un "driver" de vélo-pousse. Nous voulions profiter de cette première visite tranquillement mais franchement nous avons perdu un temps fou sur place, les groupes étant très espacés les uns des autres avec rien à voir entre deux.
les vélos-pousse !
et voilà, nous voici devant notre Première Pyramide Maya !
quel kiff !
haute de 42 mètres, la pyramide fait partie du groupe de Nohoch Mul qui signifie "grande colline"
si cela ne vous fait pas peur vous pouvez l'escalader
il "suffit" d'emprunter les 120 marches qui mènent au sommet
Peu d'endroits existent où l'on peut escalader une pyramide Maya dans le pays. Au fur et à mesure qu'un site devient populaire et que le tourisme augmente les autorités restreignent l'accès pour préserver les structures et réduire les accidents. En ce qui nous concerne nous aurons encore l'occasion de grimper au sommet d'autres pyramides au cours du voyage.
évidemment il est compliqué d'être seuls sur les photos...
nous prenons bien notre souffle pour la grimpette !
Les 120 marches en pierre sont beaucoup plus raides qu’elles n’y paraissent… Une épaisse corde au milieu facilite la grimpette.
Croquette est déjà dans les starting-blocks
On grimpe... on fait une pause et on lève les yeux pour voir où l'on est arrivés... pffff, c'est encore haut... on continue... on refait une pause... encore un effort... on continue et enfin...
tadaaaaaa !
et voilà la vue qui s'offre à nous une fois arrivés tout en haut !
Le palpitant bat bien fort , on reprend notre souffle, on s'asseoit un moment, on boit un coup, on se met à l'ombre... bah non, y'a pas d'ombre ! et on savoure ces moments. La vue est remarquable, la jungle s'étend à nos pieds tel un tapis vert. Cela valait bien quelques efforts.
waouhhhhh, ça fait peur
par ci par là d'autres structures surgissent de la jungle
Après être restés de longues minutes à profiter de la vue nous redescendons. Contrairement à ce que l'on pourrait penser il est plus compliqué de descendre que d'escalader les pyramides Mayas !
Plusieurs techniques s'offent à nous pour descendre. La première, conseillée par les "pros" des pyramides, consiste à descendre en diagonale, le pied reposant ainsi en entier sur la marche. La seconde consiste à agripper la corde au milieu et à descendre debout, la dernière consiste à descendre sur les fesses, méthode utilisée par de très nombreux touristes novices et surtout prudents !
Dom a pris l'option "sur les fesses"
à mon tour !
je fais ma maligne mais, après avoir regardé en bas...
je décide de changer de méthode !
et soudain, le drame ! je me retrouve "enfouie" dans la foule !
bah oui, tout le monde veut s'agripper à la corde !
je me demande bien ce qui a pu se passer à cet instant
à quelques mètres du bas je me risque à descendre en mode "pro"
si je tombe la chute sera moins longue
Ouf, on est revenus en bas sans encombre. Les aiguilles de l'horloge ont tourné, il est maintenant (déjà) 11 heures et on s'aperçoit que la majorité des visiteurs ont déserté les lieux.
créneau horaire idéal pour profiter de la pyramide
pratiquement seuls
Nous quittons le groupe Grupo Nohochmul et sa grande pyramide et rebroussons chemin. Maintenant une question : prenons-nous la peine d'aller à pied jusqu'au Grupo Macanxoc ? Pour cela il nous faudrait retourner jusque l'intersection puis marcher encore 2 kilomètres avant de l'atteindre. Nous renonçons. La matinée est déjà bien entamée et nous avons eu notre compte des ruines de Coba.
Nous retournons vers l'entrée du site et n'en sortons qu'à midi !