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Jour 6 - Sigiriya - visite de Polonnaruwa

Jour 6 - Visite du site de Polonnaruwa

flèche à garder Samedi 30 Juillet flèche à garder

Après un réveil tout en douceur et un petit déjeuner toujours aussi varié et copieux, nous partons pour Polonnaruwa. 

Nous prenons à nouveau le bus devant chez Lal jusque Inamaluwa, village situé à l'embranchement Dambulla/Sigiriya. 10 minutes plus tard nous descendons, nous postons au bord de la route et attendons un autre bus direct pour Polonnaruwa (bus n° 48). L'attente n'est pas très longue et nous voici dans le bus. A l'intérieur ce matin beaucoup de locaux : les sri lankais partent au travail, les écoliers vont à l'école... nous restons debout un petit moment et trouvons rapidement des places assises.

réveil difficile pour Dominique réveil difficile

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Nous mettrons au total 1 h 45 (coût total : 192 roupies/2) pour arriver et descendre dans la rue principale de Polonnaruwa, juste devant un loueur de vélos. Bien entendu nous sommes "invités" à lui en louer. Ca tombe bien, c'est ce que nous avions prévu, visiter le site en 2 roues. Après une vérification rapide des vélos et réglement (700 roupies/2 vélos : 4,30 €) nous roulons vers le musée du site pour régler les droits d'entrée. Nous empruntons d'abord la rue principale de la vieille ville de Polonnaruwa en faisant attention aux voitures, bus, tuktuks, vélos... Vous ne savez pas où se trouve l'entrée ? Pas de souci : vous suivez les touristes ! Nous tournons donc à gauche et longeons le beau canal qui ceinture une partie des ruines et rythme la vie locale entre baignades et lessives.

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Au bout de la route, l'entrée du musée. Dominique va payer les billets d'entrée pendant ce temps je garde les vélos. Il revient, délesté de la modique somme de 45 €... pas mal pour le Sri Lanka !

Les guides conseillent de commencer la visite par le musée pour mieux comprendre comment l'espace est organisé. Il propose de plus de nombreuses maquettes des bâtiments existants en entier, avant qu'ils ne deviennent les ruines que nous allons voir. Nous décidons de le visiter en dernier, d'une part afin de profiter de la relative fraîcheur matinale pour la visite, d'autre part pour éviter les hordes de touristes qui arriveront dans la matinée. Nous sommes prêts, en route ! Mais avant je vous propose une petite leçon d'histoire (bah oui, il faut bien que vous compreniez à quoi correspondent tous les tas de ruines que nous allons voir aujourd'hui !).

Polonnaruwa, important centre commercial et religieux il y a 800 ans, appartient au fameux Triangle Culturel
et fut la capitale du royaume cinghalais durant 3 siècles.

Polonnaruwa fut aussi la capitale d'un bouddhisme éclatant du 11e au 13e siècle avant d'être envahi par la jungle
(comme pour les ruines des temples d'Angkor du Cambodge).

Cette cité est sortie de l'oubli au 19e siècle et d'importantes fouilles ont mis au jour de nombreux vestiges
qui lui ont valu d'être classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le site de Polonnaruwa s'étend sur environ 122 hectares.

Il n'est pas conseillé de faire la visite à pied, ce serait trop fatigant et aussi impossible de tout voir sur une journée. Plusieurs solutions sont possibles pour visiter Polonnaruwa : en voiture avec chauffeur, en tuk tuk ou, comme nous, le vélo.

Nous décidons de commencer par la partie sud, située en dehors de l'enceinte payante du site. Nous roulons sur une belle route bordée par un immense réservoir d'eau.

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La balade à vélo, agréable au début, devient rapidement pénible à cause d'un fort vent qui nous ralentit. Enfin, après de gros efforts et un bon quart d'heure nous arrivons au premier site, le Potgul Vihara.

Devant nous la statue du roi Parakramabahu 1er.

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L'effet visuel est gâché par cette vilaine toiture de tôle qui la recouvre mais cette statue de 4 m de haut est tout de même impressionnante. Là pour une fois ce n'est pas un bouddha qui est représenté. Etonnant non ? Ce roi avait un petit ventre, signe de bonne santé. Encore une bonne nouvelle pour certains ! Il porte dans ses mains le joug de la souveraineté, quoique certains disent qu'il s'agirait simplement d'une tranche de papaye (d'où le petit ventre ventre).

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En marchant un peu nous voici maintenant  au Potgul Vihara aussi appelé dagoba bibliothèque car à l'origine cet édifice aurait servi à entreposer des livres sacrés.

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Comme vous pouvez le constater le site est verdoyant, nous sommes ici en pleine nature. Ce sera le cas en fait sur plusieurs sites de Polonnaruwa.

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Si nous devions noter ces sites sur coeurcoeurcoeur nous en mettrions coeurcoeur : la statue du roi est intéressante mais le site en général n'est pas un incontournable et ne mérite pas les efforts physiques fournis et le temps pour y arriver.

Nous réenfourchons les vélos pour faire le chemin inverse. Cette fois ci le vent est pour nous et le retour est plus rapide.

Nous repassons devant le musée (toujours sans le visiter), relongeons le canal, reprenons la route principale de Polonnaruwa pour atteindre l'entrée du site où les billets sont contrôlés.

Ensuite, nous faisons la visite en sens inverse de ce que beaucoup de touristes font et nous pédalons à toute vitesse vers notre première destination : le Gal Vihara. Vous vous demanderez certainement pourquoi nous j'ai décidé de procéder ainsi... parce que d'une part je voulais voir ce site avant qu'il ne soit envahi par une cohorte de touristes, d'autre part parce que j'avais lu que les statues que je vais vous présenter étaient à contre-jour l'après-midi (pas top pour les photos).

Ainsi on passe devant un tas de temples, la route nous semble longue mais nous arrivons enfin près d'un grand espace vert arboré bordé d'un étang. C'est ici que nous déposons les vélos pour ensuite marcher un peu avant d'arriver au site.

ici de nombreux singes ont élu domicile

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Ici nos billets sont à nouveau contrôlés, ce sera d'ailleurs l'unique fois durant toute la journée.

Le Gal Vihara est un ensemble de 4 bouddhas taillés dans le même bloc de granit, d'où le nom qui signifie "sanctuaire du roc".

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Jadis chaque statue était enfermée dans une enceinte séparée. Actuellement elles sont protégées par un vilain toit métallique mais on peut comprendre que les sri lankais veuillent épargner ces oeuvres des intempéries.

C'est tranquillement que nous admirons cet ensemble : les touristes ne sont pas encore arrivés en masse.

La statue la plus impressionnante est ce grand bouddha de 15 m de long,
couché sur le flanc droit

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Le travail des sculpteurs est remarquable : le drapé de la robe de Bouddha, les fines nervures grises... on ne peut rester insensibles devant tant de beauté.

l'émotion des traits de Bouddha, empreints d'une véritable sérénité souriante, 
est d'une maîtrise remarquable

noter le subtil renfoncement de l'oreiller sous la tête

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les pieds sont légèrement décalés : Bouddha est mort et a atteint le nirvana

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Pour l'anecdote, on peut voir sur l'une de ses cuisses 2 impacts de balle : au cours du 19e siècle un illuminé anglais tira dessus. Après son méfait il s'est enfui dans la jungle où il rencontra un éléphant qui l'écrasa d'une patte. C'est ce qui s'appelle la vengeance de Bouddha !

Juste à sa gauche, on grand bouddha debout. Haut de 7 m il est considéré comme le plus beau de la série, ce qui n'est pas mon avis mais bon, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.

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Il a une posture inhabituelle avec les bras croisés sur la poitrine, signe de reconnaissance et de gratitude. Certains pensent qu'il représente Ananda, disciple de Bouddha qui pleure le départ de son maître, allongé près de lui, pour le Nirvana pleurer. Il s'agit plus vraisemblablement de l'attitude que prit Bouddha devant l'arbre sacré qui lui assura protection durant sa longue méditation.

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Juste à gauche, un temple-caverne renfermant un bouddha assis, plus petit et de moins bonne facture.

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Pour conclure, toujours à gauche, un dernier bouddha. Celui-ci, haut de 5 m, est assis en position du lotus, en méditation, l'air plus sombre que ses congénères.

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La note ici : coeurcoeurcoeur : ce site n'est à manquer sous aucun prétexte et est, à mon avis, le clou du spectacle.

Nous réenfourchons les vélos et pédalons sans nous arrêter direction l'extrême nord, à 2 km. Nous roulons sur une route bien goudronnée et jalonnée de nombreux panneaux indiquant les directions des différents temples.

Nous faisons halte au Nelum Pokuna ou Lotus Point.

c'est un bain en forme de lotus d'environ 8 m de diamètre
se composant de 5 anneaux concentriques formés chacun de 8 pétales

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Ce bassin était probablement utilisé par les moines. Dommage qu'il soit vide actuellement. (les moines ont certainement découvert l'eau courante....).

seuls les moines ont remarqué qu'il n'y avait plus d'eau

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Toujours à vélo nous continuons vers le nord, en direction du Tivanka Image House, dernier temple du site. Là, plus de route bien bitumée mais un chemin de terre avec des pierres, des nids de poule, en plus ça monte... C'est vraiment compliqué et je mets pied à terre à de nombreuses reprises en espérant que nos efforts vaillent vraiment la peine...

nous voici devant le temple Tivanka Image House
lui aussi couvert d'un toit métallique !

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Pourquoi Image House ? Parce que c'est un temple qui a pour vocation d'héberger des représentations de Bouddha. Ce temple est très connu pour sa statue de bouddha déhanché qui se trouve à l'intérieur, au fond de la nef. Malheureusement les photos y sont interdites, détail précisé dans aucun guide ! Nous avons bien tenté de ruser mais le gardien était très vigilant et ne nous a laissé aucune chance... La photo ci-dessous est donc de source internet.

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Pas de tête, pas de bras, et un certain déhanchement. Tivanka, nom du temple, signifie "à 3 flexions", et fait référence à la position de ce bouddha : 3 fléchissements : de l'épaule, des hanches et du genou.

Retour à l'extérieur pour observer les nombreuses sculptures tout autour du temple.

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des frises de nains prenant des poses comiques

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Notre note : coeur : beaucoup de route dont une portion vraiment pénible -
                           le Tivanka Image House en restauration avec impossibilité de prendre des photos à l'intérieur.

Nous remontons sur nos 2 roues, reprenons la route défoncée. Fatigante dans la montée elle s'avère dangereuse dans la descente et nous sommes bien contents d'en avoir terminé.

Nous revenons près de l'ensemble du Gal Vihara, sur cette vaste étendue. Nous en profitons pour déjeuner mais ici pas grand chose à nous mettre sous la dent. Nous nous contentons de quelques bananes et d'une orange.

le vendeur nous pèle nos oranges
mais on aura bien du mal à les manger tant elles sont amères x

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La journée de visite continue. Nous laissons les vélos en place et partons de l'autre côté de la route rejoindre le groupe d'Alahana Pirivena avec d'abord le Kiri Vihara.

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Très haut, c'est le 2e plus grand du site. Le nom de ce dagoba signifie "blanc laiteux" et on comprend pourquoi. Ce nom lui fut attribué quand la jungle fut défrichée après des siècles d'abandon, révélant ainsi le revêtement en chaux d'origine en parfait état. Ce dagoba reste le mieux conservé dans son état originel. Tout cabossé il n'a jamais subi de reconstruction.

tout autour plusieurs petits autels de briques

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des fidèles en prière

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à côté un stupa de briques

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Nous avançons toujours pieds nus sur un sable brûlant. Nous voici maintenant devant le Lankatilaka.

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grand édifice aux murs de 17 mètres de haut et dont le toit s'est écroulé
qui date du 12e siècle

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A l'entrée une nef de briques, de plus de 50 m de long sur 18 de large s'offre à nous. Elle devait soutenir une voûte à 40 m du sol : logique qu'elle se soit écroulée !

l'effet est vraiment impressionnant

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adossée au mur cette grande sculpture

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devant les marches un garde empêche le mal d'entrer

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Cette grandiose allée conduit à un gigantesque Bouddha debout qui a malheureusement perdu la tête !

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en regardant bien... il lui manque aussi les bras aussi

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Le long d'un mur intérieur un escalier en piteux état. Un gardien nous a expliqué que les moines y montaient en marche arrière, ceci pour ne pas tourner le dos à Bouddha ! Nous espérons qu'il était en meilleur état à cette époque !

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Un peu plus loin, nous voici devant un temple dont je ne connais malheureusement pas le nom. Si un lecteur qui passe ici le sait, qu'il n'hésite pas à m'en faire part ! Nous sommes les seuls touristes, les lieux sont calmes et ombragés.

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ce petit malin a trouvé le moyen de se rafraîchir

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au pied des marches qui mènent à ce temple une jolie pierre de lune

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dans le temple

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Petite note avant de continuer : nous attribuons coeurcoeur à cet ensemble : le dagoba blanc est d'un très bel effet visuel et le Lankatilaka a une architecture qui ressemble à une nef d'église assez singulière.

La découverte du site d'Alahana Pirivena se poursuit avec le Rankot Vihara qui se situe un peu plus loin. Nous réenfourchons les vélos pour y aller.

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Il faut à nouveau se déchausser. Nos plantes de pieds deviennent de plus en plus sensibles à la chaleur du sable et la visite devient vraiment compliquée.

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Le Rankot Vihara date du 12e siècle. C'est un immense dagoba haut de plus de 50 m avec une base de 168 m de diamètre, entièrement revêtu de briques. C'est le plus grand de Polonnaruwa et 4e du Sri Lanka encore entier après 900 ans.

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Nous en faisons rapidement le tour : nous avons chaud et nous commençons à faire une indigestion de stupas, dagobas et autres (note coeur). C'est donc rapidement que nous pédalons vers le Siva Devale n° 2 en regardant vite fait les ruines tout le long de la route.

Ce petit monument est le plus vieux du site et a conservé sa structure d'origine. Nous ne nous y attardons pas, de plus des travaux de restauration empêchent toute approche. Il se verra attribuer la note de coeur

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Quelques coups de pédales plus loin, nous arrivons devant le quadrilatère sacré encore appelé terrasse de la relique de la dent. C'est un ensemble de plusieurs bâtiments sacrés et qui dit sacré dit : se déchausser et enlever les casquettes......

Ce vaste ensemble se situe sur une terrasse en face d'un parking où vous trouverez de quoi boire et manger, ainsi que de nombreux vendeurs de bijoux très authentiques.....

L'espace rassemble plusieurs temples.

tout d'abord le Vatadage

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Le vatadage est un bâtiment ciculaire présentant 4 entrées latérales. Cette chambre des reliques, qui abritait la dent du Bouddha, est l'un des édifices les plus anciens et les plus beaux de Polonnaruwa (et nous sommes d'accord avec cet avis). Comme on peut le voir sur l'une des maquettes du musée (que nous visiterons en fin de journée), il est probable que les colonnes qui l'entourent supportaient une toiture en bois.

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Après une première volée de marches on accède à une terrasse flanquée de 4 escaliers placés de façon symétrique et symbolique selon les 4 points cardinaux. Ces escaliers nous conduisent à un dagoba de pierre central cerné de 4 statues de Bouddha.

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au pied de chaque escalier des stèles sculptées de gardiens au style hindou
qui empêchent au mal d'entrer dans l'enceinte

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sur le flanc extérieur des rampes de beaux bas-reliefs

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encore de superbes pierres de lune au pied des escaliers
certaines ne comportent ni taureau (symbole de l'Inde) ni lion (symbole du Sri Lanka),
les sculpteurs ne voulant pas que l'on marche dessus

x x


tout autour du dagoba central siègent des bouddhas assis

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En face du Vatadage se trouve l'Hatadage qui lui aussi aurait abrité la relique de la dent de Bouddha.

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dans le fond à droite le Sat Mahal Prasada

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C'est un temple un peu plus classique datant du 12e siècle, rectangulaire et sur 2 étages à l'origine. "hata" signifiant 60 et "dage" signifiant relique, la légende voudrait qu'il fut bâti en seulement 60 jours mais plus communément on pense qu'il contenait 60 reliques/statues de Bouddha.

sur les présumées 60 reliques il n'en subsiste que 3

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Plus loin le Thuparama Gedige, en restauration lors de notre visite. A l'intérieur des statues de... Bouddha.

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Nous passons plus loin devant le Lata Mandapa. Ne vous y trompez pas, ce n'est pas un enclos à vaches ! Une barrière de pierre entoure un minuscule dagoba cerné de colonnes sculptées qui ondulent.

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Voici maintenant l'Atadage. C'est le plus vieux temple de la terrasse, contruit au 11e siècle, et le premier à avoir abrité la relique de la dent. Seules subsistent les fondations ainsi qu'un bouddha debout au bras cassé et à la toge plissée. Pour entrer il faut passer sous un portique restauré. Les piliers soutenaient un édifice de plusieurs étages, probablement recouvert de bois.

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Nous dirigeant vers l'entrée nous pouvons voir le Gal Pota. C'est une énorme dalle de granit de 8,20 m de long sur 1,20 m de large représentant un livre ! Des textes relatant les exploits d'un roi y sont gravés.

sur les flancs une frise représentant des oies et des éléphants

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Cette pierre pesant pas moins de 25 tonnes fut amenée de Mihintale distante de 90 km ! On peut se demander comment c'est possible ??? Reflechit2. Encore heureux qu'il n'y a, paraît-il, que les pages 98 à 123 !

A côté le Sat Mahal Prasada, construction pyramidale de 6 étages (7 à l'origine).

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Construit au 12e siècle, ce petit temple reste une énigme pour les spécialistes : pourquoi ses pièces sont-elles si petites et pourquoi l'architecture ressemble-t-elle à celle des temples khmers d'Angkor ? Etait-il destiné aux marchands cambodgiens ?

La visite de la terrasse de la dent s'arrête ici. La note que nous lui attribuons est celle de coeurcoeurcoeur : les bâtiments sont vraiment intéressants et tous concentrés sur une zone, point à ne pas négliger car nous sommes abattus par la chaleur et nous avons les pieds qui commencent à en souffrir.

Au vu de notre fatigue, au vu du fait que nous avons pas mal "mangé" du Bouddha aujourd'hui, nous décidons d'arrêter là la visite du site de Polonnaruwa. Et oui, nous faisons l'impasse sur le Palais Royal et c'est sans regret que nous repassons devant à vélo pour rejoindre le musée que nous voulions tout de même visiter avant de repartir. Cette visite du musée se fera à vive allure... nous n'apprécions plus grand chose et n'avons qu'une hâte : rentrer !

Nous retournons en ville rendre les vélos. Il nous faut absolument faire du change pour régler demain l'hébergement chez Lal mais pas de chance : nous sommes samedi, les banques sont toutes fermées et pas de bureau de change. Notre sympathique loueur de vélo, également propriétaire d'une guesthouse plus loin, nous propose immédiatement de nous y conduire dans son tuktuk pour obtenir des roupies. Il "abandonne" son stand et nous voici donc partis en pleine campagne jusque chez lui. Une fois le change effectué (avec une bonne marge à son avantage Clin d oeil ) nous retournons en ville. Là il nous indique l'emplacement de l'arrêt de bus et, après quelques courtes minutes d'attente, nous voici repartis sur Sigiriya.

Bilan de cette journée Triste

Polonnaruwa regorge de belles ruines : certaines très jolies et incontournables à voir, d'autres moins intéressantes,
d'autant plus qu'ayant visité les ruines des temples d'Angkor au Cambodge nous connaissions déjà ce type de site.

Au bout d'une journée nous trouvons que les ruines se ressemblent et une certaine lassitude s'installe.

Notre méthode de visite, à savoir nous rendre directement vers l'extrême nord du site pour redescendre vers l'entrée à la fin n'est pas la meilleure :
nous nous sommes vite épuisés pour voir ces 2 sites qui ne nous ont pas marqué plus que ça et, la fatigue et la lassitude s'installant,
nous avons "zappé" le palais royal qui peut-être était plus intéressant.
Nous ne regrettons par contre pas d'avoir vu le Gal Vihara en premier : les conditions étaient optimales pour une visite tranquille.

Si c'était à refaire nous dirions : NON. Cette journée aurait pu être exploitée autrement,
par exemple par la visite du parc aux éléphants de Minneriya que nous n'avons pas pu faire et que je regrette...


Nous sommes fourbus et bien contents d'être rentrés chez Lal. Une bonne douche et une pause s'imposent !

La soirée sera calme et courte. Demain au programme la visite du rocher du Lion de Sigiriya puis notre départ pour Kandy flèche à garder

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